Oreshika: Tainted Bloodlines : La PSVita s'est vu envahir par un jeu de rôle venu de l'Est. Un titre sympathique en vue ?
Les Dieux sont en colère et s'en prennent à la Terre. Des monstres et autres démons hideux ont fait leur apparition dans les environs, les clans sont maudits, l'avenir de l'Homme est incertain. Pour apaiser cette folie venue des cieux, divers grands penseurs ont pris la décision de faire une offrande, celle d’éradiquer toute une lignée. Seulement voilà, les divinités n'ont pas apprécié ce massacre et sont passées par la case « résurrection » pour permettre à un défunt de se venger. Petit problème dans tout cela, le ressuscité ne peut vivre que deux ans et ne peut obtenir de descendance avec un humain. Massacre, colère, résurrection, malédiction, le sujet est assez glauque et lugubre, mais Alfa System a su traiter la chose avec douceur et souplesse en s'inspirant grandement de l'univers « Manga » pour de pas dérouter le joueur.
Se plonger dans Oreshika: Tainted Bloodlines n'est pas chose aisée, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.
L'aventure commence, il faut avouer que les premières minutes sont longues et fastidieuses. Les informations sont nombreuses, dur de toutes les enregistrer en une seule fois. Entre histoire, scènes en animé, premiers pas, explication du gameplay, une pause est nécessaire au bout de 10 minutes. Les heures s’enchaînent et l'impression de voir la même chose se fait ressentir. C'est mou, ça manque de peps, puis au bout d'un certain moment, l'histoire prend un virage qui focalise notre attention. Se plonger dans Oreshika: Tainted Bloodlines n'est pas chose aisée, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.
En jouant tranquillement et en prenant notre temps, il nous a fallu une trentaine d'heures avant de voir le générique final défiler ; une durée de vie honorable en somme, vous l'aurez compris.
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