Need for Speed Payback : Fortune Valley n'a plus aucun secret pour nous. Un titre déjanté en vue ? La réponse sans plus attendre.
La prise en main de Need for Speed Payback est instinctive. Une gâchette pour accélérer, une autre pour freiner, une touche pour la nitro, un bouton pour le frein à main, il n'y a pas plus simple. Là où les développeurs font fort, c'est au niveau de la conduite des véhicules. Et pour cause, toutes les machines à quatre roues ont un gameplay bien à part, c'est complètement jouissif. Les bolides foncent à toute vitesse, les sensations sont folles et électriques.
Les bolides foncent à toute vitesse, les sensations sont folles et électriques.
Ici, nous entrons dans la peau de trois personnages, Tyler Morgan, Jessica Miller et Sean McAlister qui maîtrisent un bolide à leur façon. Le titre se découpe en diverses catégories, à savoir le drift, les courses classiques, le drag, ou encore les courses-poursuites. En parlant des phases avec la police, elles sont linéaires et ennuyantes. En effet, nous nous devons partir d'un point A pour rejoindre un point B, tout en franchissant des checkpoints et en évitant les forces de l'ordre. Et ? C'est tout...
Petite chose manquante pour le coup, les « flics » (comme ils le disent si bien dans le jeu) ne rôdent pas dans les environs quand nous nous baladons dans Fortune Valley, et c'est bien dommage. Des séquences hollywoodiennes sont présentes et sont plutôt cool à jouer. Ne nous voilons pas la face, ces moments sont scriptés et principalement là pour nous en mettre plein la vue, mais sincèrement, ça marche ! De l’adrénaline coule dans nos veines, nous retenons de temps à autre notre souffle, c'est explosif ! Seulement voilà, ces missions particulières sont peu nombreuses, voire quasi inexistantes, et c'est assez frustrant, car ces instants survoltés excitent sans grande difficulté.
Parlons de la partie qui fâche, la personnalisation ou plutôt l’évolution d'une voiture. Pour améliorer les performances, nous nous devons de terminer un défi afin de récupérer des Speedcartes distribuées aléatoirement. En effet, et tel un free-to-play sur mobile, nous ne savons pas sur quelles cartes nous allons tomber ; et les trois quarts du temps, ce n'est pas la joie. Alors nous jouons encore et encore certains challenges pour chopper du lourd et changer les caractéristiques d'un moteur. Le titre pousse à perfectionner sa machine, car les défis sont de plus en plus ardus. Résultat des courses ? Certains n'auront pas la patience de tourner en rond, ou de refaire des missions, et passeront directement par la case « achat » ; oui, des microtransactions sont là pour changer la vie. Contre des euros, nous pouvons obtenir des Speedpoints qui permettent d’acquérir des cargaisons Premium incluant tout un tas de bonnes choses pour progresser rapidement. Malin de la part d'Electronic Arts, mais décevant dans l'ensemble.
Mis à part cela, des garages sont toujours mis à disposition pour changer une carrosserie, y ajouter des stickers et des accessoires, du grand classique en soi pour être un poil extravagant sur les routes de Fortune Valley.
Commenter 11 commentaires
Puis bon, E.A. qui prétend prendre un changement de direction pour ses productions, cela me semble plutôt être un 360° non controlé...
Payback ou pas, ça sera sans mon porte-monnaie.
Ps: Une relecture de l'article s'impose, beaucoup de fautes...
Sinon ce NFS ne sera pas pour moi, je me suis arrêté à Hot Pursuit et ses temps de chargements infinis...
Et vu le concept de lootbox encore, je fuis ça comme la peste !
Konami, EA, c'est qui le prochain qui va ce ramener pour faire du jv poubelle et salir de vrais artistes avec des principes, des valeurs et un amour dans leur passion.
R* et take two
Carbon pour ma part. Mais le NFS 2015 je l'ai trouvé exceptionnel. Et j'ai beaucoup accroché à The Run très honnêtement. On avait un NFS "classique" qui m'a fais retrouver des sensations des touts premier.
Le reste c'était vraiment mauvais. Undercover qui essayait de revenir à du MW, bonne idée, mais trop de bug et le scénario digne d'un nanard. MW2012, un burnout deguisé.. bref .. Et celui ci j'en attendais tellement, suite du 2015, mais au final je pense que c'est encore un coup d'épée dans l'eau, esperons que les serveurs du 2015 ne seront pas fermé trop vite
C'est déjà quatre de trop
Et Jaiden : Perso c'est Undercover que j'avais apprécié ( insouciante jeunesse )
MW2012 était par la même maison que Burnout ( Criterion Games ) d'ou la ressemblance, mais loin d'être aussi joussif que Paradise !
Il faudrait que les joueurs s'engagent et condamnent ça en blacklistant ce genre d'éditeurs et de comportements nauséabonds.
Qui ont été corrigées dès que nous en avons été informé par Vanou, soit quelques minutes après son post ici, que je remercie. Nous détestons les fautes autant que toi, à priori, mais parfois la nécessité d'aller vite et surtout la fatigue de notre correcteur qui fait cela en plus de son job laisse quelques erreurs. Nous corrigeons donc aussi post publication.