Need for Speed Payback : Fortune Valley n'a plus aucun secret pour nous. Un titre déjanté en vue ? La réponse sans plus attendre.
Need for Speed est une licence électrique qui arrive à satisfaire les amoureux de gros bolides et de mondes décalés. Electronic Arts souhaite prendre un nouveau virage avec Need for Speed Payback, en proposant une production qui tire un peu plus vers le cinéma et le spectaculaire, du moins de ce que nous en avons vu au travers de la communication depuis des mois. Après de très très longues heures passées en compagnie du trio magique Ty, Jess et Mac, il est temps de vous livrer nos impressions.
Les environnements sont impressionnants, mais...
Premier constat, Need for Speed Payback est énorme, vaste, gigantesque. Visuellement, ce n'est pas (trop) mauvais. Disons qu'en proposant un monde ouvert de ce type, le jeu souffre par moment et exhibe divers défauts techniques quelque peu dérangeants à l'image. Nous pensons plus particulièrement au popping et au clipping, les textures et les éléments du décor apparaissent au fil de nos trajets, c'est déroutant. Ça pop... Partout... C'est vraiment dommage, car les environnements sont impressionnants, les montagnes sont monstrueusement belles, le côté urbain a de quoi exciter les mirettes.
Autre point, cet open-world ne marque pas les esprits. Pour faire simple, nous avons l'impression d’être toujours au même endroit alors que nous sommes bien dans un lieu différent. C'est un peu compliqué à expliquer, mais les zones désertiques se ressemblent. Un peu de positif dans tout cela ? Les voitures sont superbes, les textures des carrosseries vraiment excellentes et, bien que les bolides sont invincibles, les dégâts plutôt bien représentés. Les effets de lumière sont parfaitement maîtrisés, les yeux sont éblouis et aveuglés lorsque le joueur sort d'un tunnel, bravo pour le coup. En outre, le temps s'écoule, le soleil se couche et fait place à la lune, les rues se vident, le trafic est moins dense ; oui, il y a des voitures qui traînent dans les environs quand il fait beau, enfin !
Côté bande-son, quelques gros classiques sont présents, qui sont en parfaite adéquation avec l'univers du jeu ; certaines mélopées restent en tête sans difficulté. Le bruitage, dans l'ensemble, est remarquable. Les petits bruits de moteur, de pneus, de fracas, tout est là pour titiller nos tympans. Le doublage est lui en français. Alors, certes, cela permet de bien s'immerger dans cette production, mais mon Dieu que les dialogues sont niais et les intonations ridicules. De plus, la personnalité arrogante et agaçante de Tyler Morgan n'arrange pas les choses, ses interventions dans la langue de Molière ont de quoi taper sur le système et faire grincer des dents...
Note : test réalisé sur PS4 classique.
Commenter 11 commentaires
Puis bon, E.A. qui prétend prendre un changement de direction pour ses productions, cela me semble plutôt être un 360° non controlé...
Payback ou pas, ça sera sans mon porte-monnaie.
Ps: Une relecture de l'article s'impose, beaucoup de fautes...
Sinon ce NFS ne sera pas pour moi, je me suis arrêté à Hot Pursuit et ses temps de chargements infinis...
Et vu le concept de lootbox encore, je fuis ça comme la peste !
Konami, EA, c'est qui le prochain qui va ce ramener pour faire du jv poubelle et salir de vrais artistes avec des principes, des valeurs et un amour dans leur passion.
R* et take two
Carbon pour ma part. Mais le NFS 2015 je l'ai trouvé exceptionnel. Et j'ai beaucoup accroché à The Run très honnêtement. On avait un NFS "classique" qui m'a fais retrouver des sensations des touts premier.
Le reste c'était vraiment mauvais. Undercover qui essayait de revenir à du MW, bonne idée, mais trop de bug et le scénario digne d'un nanard. MW2012, un burnout deguisé.. bref .. Et celui ci j'en attendais tellement, suite du 2015, mais au final je pense que c'est encore un coup d'épée dans l'eau, esperons que les serveurs du 2015 ne seront pas fermé trop vite
C'est déjà quatre de trop
Et Jaiden : Perso c'est Undercover que j'avais apprécié ( insouciante jeunesse )
MW2012 était par la même maison que Burnout ( Criterion Games ) d'ou la ressemblance, mais loin d'être aussi joussif que Paradise !
Il faudrait que les joueurs s'engagent et condamnent ça en blacklistant ce genre d'éditeurs et de comportements nauséabonds.
Qui ont été corrigées dès que nous en avons été informé par Vanou, soit quelques minutes après son post ici, que je remercie. Nous détestons les fautes autant que toi, à priori, mais parfois la nécessité d'aller vite et surtout la fatigue de notre correcteur qui fait cela en plus de son job laisse quelques erreurs. Nous corrigeons donc aussi post publication.