Découvrez notre verdict sur la première phablette à écran courbé sortie en Europe.
Jusqu'à présent, nous étions convaincus que la surcouche de Samsung, la fameuse TouchWizz étaient l'une des meilleures de par sa densité d'options et d'améliorations disponibles. Lors de notre test du G2, nous avions été agréablement surpris par l'Optimus UI qui s'avérait pleine de surprises. Depuis le dernier flagship de la marque, la partie logicielle ne cesse d’évoluer, et dans le bon sens du terme. Sans plus tarder, voyons ensemble de quoi elle est faite.
Des réglages en pagaille
Innovation arrivée avec la surcouche de Samsung et reprise depuis le G2 par LG, les réglages sont maintenant triés de façon plus judicieuse. Certes, il faudra un peu plus de temps pour trouver son option que via une simple liste comme celle que connaissent les utilisateurs de la gamme Nexus, mais ce n'est pas déplaisant et cela donne une impression de "mieux rangé".
- Le premier onglet nommé Réseau permet de gérer, comme son nom l'indique, toutes les connexions qui sont liées au réseau mobile ou à l'échange de donnée (NFC, Bluetooth, Wi-Fi, etc.). Rien d'extraordinaire en soi, si ce n'est la présence du Miracast qui permet transférer le son et l'image de son smartphone sur un écran compatible connecté au même réseau Wi-Fi.
- Le deuxième onglet est quant à lui nommé Son et permet la configuration de l'ensemble des notifications sonores de votre appareil ainsi que du vibreur.
- Le troisième onglet est appelé Écran et nous donnera accès aux différentes configurations des écrans d'accueil et de verrouillage. Il est également possible, tout comme sur le G2, de modifier l'emplacement ou même la nature des boutons tactiles intégrés à l'écran. Un plus bien appréciable pourtant absent d'Android pur. Il est également possible de modifier les couleurs de l'écran, de façon à ce qu'elles soient plus ou moins chaudes, de modifier la police d'écriture, l'activation des LED et même de choisir une zone de capture d'écran avec ou sans boutons tactiles inclus. Petite chose en provenance de son voisin coréen, la gestion de l'écran en fonction des actions de son visage.
- Le dernier onglet - Général - regroupe tout ce qui concerne la synchronisation de comptes, les informations sur la batterie ou encore le multitâche.
Les innovations intéressantes
Le KnockOn, déjà présent sur le G2, est un nouveau moyen de verrouillage et de déverrouillage de l'écran. Il suffit pour cela de fait un double-tap rapide au centre de l'écran pour le faire sortir de veille, et d'effectuer à nouveau la manipulation sur la barre des tâches supérieure de l'écran pour retourner en veille. Cette technique fonctionne plus ou moins bien, mais elle se révèle vraiment utile dans la mesure où le bouton Power est situé au dos de l'appareil et qu'il est impossible d'y accéder lorsque celui-ci est posé à plat.
Comme dit précédemment, le G Flex arbore des boutons tactiles, semblables à ceux disponibles sur la gamme Nexus. Sauf qu'ici, il est possible d'intervertir de place les 3 boutons de base. Agréable selon si nous sommes droitiers ou gauchers. Le panneau des notifications est vraiment complet et apporte son lot de raccourcis ainsi que l'accès aux applis flottantes. Ces dernières se mettent sur l'écran et peuvent être déplacées selon notre gré. Il est également possible d'en régler la transparence afin de pouvoir voir les applications se trouvant en dessus.
Une nouveauté non présente sur le G2, mais déjà adoptée par Samsung il y a plusieurs mois, le multifenêtrage permettant d'afficher deux applications en plein écran sur son smartphone. Tout comme sur les smartphones de la firme au logo bleu, il suffit de rester appuyé sur la touche tactile de retour afin de voir apparaître les applications disponibles. La manipulation fonctionne aussi bien, voire mieux que chez son confrère asiatique.
L'application SMS de base est à saluer. En effet, cette dernière permet d'afficher une pop-up pour effectuer une réponse rapide sans passer par l'application. C'est un peu le même principe qu'avec l'application GO SMS Pro, alternative bien connue des utilisateurs Android souhaitant personnaliser à souhait leur logiciel de messagerie texte. Nous en profitons pour parler du clavier qui intègre une ligne supplémentaire pour laisser apparaître les chiffres. Un atout non négligeable, surtout sur cette taille d'écran. En revanche, le correcteur orthographique est moins intuitif et moins performant que celui de Samsung ou de Swiftkey par exemple.
Plusieurs d'applications préinstallées sont également présentes, tout comme sur le G2, c'est pourquoi nous vous invitons à les découvrir ici. Sans pour autant violer l'identité de l'OS de Google, LG tente d'introduire des améliorations dont beaucoup auraient mérité d'être présentes sur Android pur. À la différence de la TouchWizz qui est lourde, la Optimus UI se veut légère et parfaitement dans la continuité de l'OS de base. La société n'a plus grand-chose à envier à son rival national et pourrait bien le surpasser d'ici quelque temps. Les fans d'Android et de sa gamme Nexus pourraient bien trouver en LG des produits qui leur conviendraient et combleraient les quelques oublis habituellement effacés par des ROM Custom.
Commenter 4 commentaires
Encore on pourrai le plier dans tout les sens ouai, mais la...
Non, le téléphone se plie légèrement, en effectuant une pression sur la coque arrière.
Comme dit dans l'article, il n'est pas plus gênant qu'un autre dans la poche. Il as bien moins de chance de se casser aussi, du au fait qu'il est incurvé, il absorbe mieux les chocs sur l'écran. en plus la vitre ne peux pas casser.
EDIT :
C'est vrai qu'en terme d'innovation technique il n'y a rien de majeur à en croire ce test : http://www.clubic.com/smartphone/androi ... -flex.html. Il ne fait que reprendre les composants du LG pro 2. LG a juste voulu créer un modèle qui épouse la forme du visage et qui se prend bien en main, mais au final ça ne change pas grand chose.