TEST - LG G Flex : le smartphone se plie-t-il à toutes nos exigences ?

Comme nous le disions en page précédente, LG n'est pas le seul à prendre le pari des écrans courbés sur smartphones. Également présent, Samsung et son GALAXY Round qui, lui, est courbé selon un axe de symétrie vertical et non horizontal. Premier constat général sur l'apparence de ce produit assez novateur : l'omniprésence du plastique. L'avant laisse place à un grand écran de 6 pouces, qui occupe une grande partie de la surface disponible. Aucun bouton physique n'est implémenté, et c'est un peu la tendance que la société asiatique a prise depuis plusieurs modèles, notamment avec son G2.

Hormis la courbure propre à ce G Flex, le design reste très proche de son petit frère sorti quelques mois auparavant avec ces fameux boutons arrière permettant le réglage du son, mais également le passage ON/OFF. En résulte l'absence de bouton sur les tranches de l'appareil. Au début cela peut paraître assez déroutant, mais l'habitude se prend rapidement. Au-dessus se trouve l'objectif de l'APN de 13 Mpx, sur sa droite un petit flash LED et à sa gauche le capteur IR qui servira pour le mode télécommande. En ce qui concerne le placement de ce dernier, il nous semble assez judicieux. En effet, sur ses concurrents, il est souvent placé sur la tranche supérieure afin d'être plus fidèle à la tenue d'une télécommande. Mais contrairement à une télécommande classique, possédant des boutons physiques et facilitant la manipulation, le tactile peut s'avérer laborieux si nous ne regardons pas l'écran du smartphone. Avec ce placement, il est donc possible de changer les chaînes tout en tenant le G Flex face à nous. Enfin, l'enceinte se trouve en bas à droite. Ce n'est pas spécialement le meilleur endroit pour une sortie son, mais nous y reviendrons plus tard.

Prise en main : oui, mais non... 

Pour la prise en main, les choses ne sont pas très simples. À une main, il sera difficile de manipuler la bête tant son gabarit, bien qu'inférieur à celui du One Max, reste hors norme pour un smartphone. Même la simple saisie d'un SMS est difficile, puisque la surface arrière étant extrêmement lisse, l'appareil a tendance à nous glisser entre les mains. Concernant la solidité générale, un effort a été fait par rapport au G2 puisque ce dernier avait tendance à craquer lorsque nous pressions la coque arrière. Ici, ce problème est résolu. Qui dit écran "flexible" dit écran plus souple et donc plus à même d'absorber des chocs. Nous n'avons pas effectué de droptest, mais il nous est apparu comme évident que si le smartphone vient à tomber à plat, l'écran s'en trouvera mieux protégé que ceux de la concurrence. En revanche, une chute sur un coin - la force du choc se concentrant donc en un seul point - et là, nous pourrons probablement dire au revoir à notre précieux.

Contrairement à ce que nous pourrions penser, la présence en poche de ce LG n’est pas beaucoup plus dérangeante que celle d'un S4, et ce malgré la différence de forme et de taille. En revanche, si LG a souhaité faire des boutons arrière sa nouvelle signature, l'emplacement n'est pas forcément pensé au mieux. Effectivement, lorsque nous posons un peu trop vivement le G Flex sur une table, il n'est pas rare de voir l'écran s'allumer tout seul à cause d'un appui sur la touche Power. En conclusion, la prise en main n'est pas encore réellement un plaisir, ce en grande partie à cause du format choisi, mais également des composants en plastiques glissants. D'un autre côté, une autre matière que du plastique aurait pu causer des soucis sur la conception d'un smartphone courbé. Concernant le contenu de la boîte, c'est assez basique avec la présence du chargeur, du câble d'alimentation, d'écouteurs intraauriculaires ainsi que d'une notice. À noter que le design de la boite est harmonisé avec celui du téléphone.