Hohokum : L'originalité suffit-elle à faire un bon jeu ?
Commençons par le commencement, à savoir le gameplay. Nous incarnons donc un serpent qui change de couleur dès qu'il change de direction, toujours en mouvement, avec lequel il est seulement possible d'accélérer, ralentir ou effectuer des cercles horaires ou anti-horaires. De base, aucun bouton d'interaction n'est accessible, lesdites interactions se déclenchant lors du contact entre notre corps et l'élément visé. Avec une absence totale de HUD et d'indications, il faut cependant deviner, à chaque tableau, ce que le jeu veut que nous fassions pour percer le mystère de chaque "monde", et libérer notre ami serpent qui y est enfermé.
Tout est alors basé sur l'exploration, la découverte des mécaniques propres à chaque tableau.
En dehors de ces "serpents" à libérer, il y a également de nombreuses interactions avec les décors qui permettent de débloquer des petites séquences aussi inutiles qu'intrigantes, qui apporte toujours un peu plus de corps à l'univers. Il y a également quelques objectifs secondaires, le principal étant de récolter une centaine d'yeux répartis à travers tous les tableaux, les autres étant liés à des trophées demandant de pousser encore un peu plus la fouille des décors pour en percer leurs derniers secrets.
Tout est alors basé sur l'exploration, la découverte des mécaniques propres à chaque tableau. Il faut par exemple activer des luminaires, amener des personnages à un point précis, détruire des objets... La saveur du titre vient du fait que chaque environnement apporte son lot de surprises, et que seuls les essais à répétition permettent de comprendre comment marche chaque niveau. Certains objectifs sont plus évidents que d'autres, mais avec un peu de jugeote et surtout beaucoup de recherche, aucune "mission" n'est impossible. Les tableaux les plus durs peuvent cependant en énerver certains, mais fort heureusement, l'ambiance légère du titre n'est pas propice à un quelconque énervement.
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