TEST - Eagle Flight : ♪♫ Il est libre Max, y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu VoleR ♫♪
par Eric de BrocartEagle Flight : Un casque de réalité virtuelle et nous voilà dans la peau d'un aigle volant dans un Paris du futur, vidé de toute humanité. Ubisoft a-t-il réussi son premier jeu en VR ?
Ubisoft aime les nouvelles technologies et la réalité virtuelle n'a pas échappé à l'éditeur français qui a déjà plusieurs titres en préparation, dont Star Trek: Bridge Crew et Eagle Flight dont nous allons parler aujourd'hui. Ce jeu offre le plaisir de pouvoir incarner - en vue à la première personne - un aigle et de voler au-dessus d'un Paris du futur complètement vidé des êtres humains qui ont disparu de notre terre.
Destiné uniquement à être joué en réalité virtuelle, Eagle Flight est donc pensé pour offrir aux joueurs de nouvelles sensations dues à l'immersion. Si voler en soi est déjà magique, il fallait cependant trouver de quoi rendre cette expérience ludique et en faire un vrai jeu et, pour cela, il fallait d'abord créer un univers et une histoire. Nous y incarnons donc un bel aigle à partir du jour de sa naissance et vivons ensuite ses premiers envols, son apprentissage de la chasse, ses premiers ébats amoureux, la création de sa famille, ses combats pour conquérir la ville. Bien sûr, ce scénario n'est que prétexte à enchaîner les différents défis et courses, mais la narration est agréable et se laisse écouter. Certes, les plus tatillons verront dans la faculté de l'aigle - ainsi que certains de ses oiseaux ennemis - à pouvoir tirer des ondes ioniques et de se protéger via un bouclier d'énergie, un illogisme flagrant, mais au diable la logique quand cela amène du plaisir de jeu.
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La ville de Paris - simplifiée - est partagée en cinq quartiers : Notre-Dame, le Louvre, le Sacré-Cœur, le Panthéon et la tour Eiffel. Notre bonne vieille capitale va alors servir d'aire de jeu à notre aigle en solo, via trois modes : Histoire, Vol Libre et Apprentissage. Le multijoueur, lui, ne propose qu'un Capture la proie, qui peut se jouer jusqu'en 3v3.
Voler dans les airs est un rêve qu'Eagle Flight permet de réaliser et c'est un de ses points forts.
Dans le mode Vol Libre, il est possible de voler sans plus de contraintes que le plaisir de le faire. Idéal pour se détendre et faire connaissance des moindres recoins de la ville. Dans Histoire, outre le tutoriel offert par le mode Apprentissage, il faut passer vingt-trois niveaux, répartis en cinq chapitres, avec comme objectif de prendre possession du meilleur nid de la ville. Chaque niveau terminé fait gagner des étoiles (jusqu'à trois) qui permettent de débloquer les suivants ainsi que de nombreux niveaux défis. Faire carton plein d'étoiles sera d'ailleurs le challenge ultime à relever et il ne sera pas facile. Le mode multijoueur, comme dit plus haut, propose à jusqu'à six joueurs de s'affronter en attrapant une proie et en essayant de la ramener au nid sans se faire tuer par les aigles adverses ou s'écraser en voulant éviter leurs attaques.
En pratique, une fois le casque de réalité virtuelle sur les yeux, nous démarrons dans un nid perché sur l'un des monuments, prêt à décoller et l'impression de hauteur est là. Il se pourrait même que ceux qui sont sensibles au vertige soient, dans un premier temps au moins, un peu impressionnés. Ensuite, il faut appuyer sur le bouton pour plonger dans le vide et prendre son envol. L'aigle se contrôle alors avec la tête, ce qui augmente fortement l'immersion. Regarder vers le haut ou le bas fait monter ou descendre l'oiseau et pencher la tête vers la gauche ou la droite, le fait tourner dans le sens choisi. À ce sujet, nous vous conseillons de jouer assis sur un fauteuil - ou un tabouret - qui pivote sur lui-même. Grâce à cette astuce, il n'y a plus besoin de pencher la tête pour tourner, mais juste de regarder dans la direction voulue et pivoter son assise en fonction. Croyez-nous, c'est bien plus efficace et moins fatigant pour le cou. La manette, elle, permet de gérer la vitesse de vol, les tirs et le bouclier. Jouer ainsi est intuitif et il ne faut pas bien longtemps pour maîtriser le vol de l'aigle. Le jeu est d'ailleurs parfaitement fluide, la réaction de notre oiseau par rapport à nos déplacements de tête est excellente et la gestion des collisions ne nous a donné aucun souci. Bref, la réalisation technique nous a semblé sans faille.
Commenter 14 commentaires
Je les pris hier...Et il faut dire que pour battre des ailles il manque cruellement les touch pour que l'immersion soit totale
Les sensations sont bien présentes, pas de cinétose pour moi ,par contre les cinématiques même avec le supersampling activé, elle sont extremement flou, c'est très desagréable.
C'est pas le jeu du siècle , après j'en suis qu'au début , et il me fait bonne impréssion^^
S'il existe une démo pour le ps vr sur le psn, ce serait une bonne chose pour ce titre qui me semble très/trop limite pour pouvoir être proposé sans démo préalable pour en vérifier la compatibilité avec son état/capacité physique personnel…
Sinon j`avais preco le jeu mais la durée de vie sans le multi m`a l`ai trop basse pour 40 boules.. Enfaite plus je joue et plus je me dis que les jeux VR devraient tous chuter de 50% pour être honnêtes. Comme le prix du casque enfaite
Vs savez quelle taille il fait ?
Sinon.. d'un fantasme personnel, j'aurai bien aimé que ce Eagle Flight soit un DLC VR d'Assassin's Creed Unity....
Pour information, le jeu n'est sorti que sur Oculus Riftactuellement. Sur le PS VR, c'est le 8 novembre (PSN et boutique aussi normalement). Sur HTC Vive, c'est le 20 décembre.
Je vais d'ailleurs ajouter "testé sur Oculus Rift" et ferai un "Que vaut" sur PS VR et Vive en temps et heure.
Franchement, aucun motion sickness en vue avec ce jeu. Comme expliqué, l'oiseau vole où tu regardes et c'est exactement ce qu'il faut pour éviter d'avoir mal au cœur. Sincèrement, ce jeu peut te mettre les nerfs en pelote quand tu coinces dans un passage, mais pas de nausée à mon avis. Petite info, non écrite dans le test, il y a un bonus déblocable une fois le mode Histoire terminé, c'est justement la possibilité de regarder dans une autre direction que celle où nous volons. C'est une option plus apte à donner l'envie de vomir, mais c'est totalement facultatif en soi et n'amène rien en jeu (sauf une possibilité de jeter un œil sur les ennemis à nos trousses; mais il y a mieux à faire que chercher où ils se trouvent ^^).
Pour le mal au coup, par contre, il faut suivre mon conseil (dans le test) et non celui répété de multiples fois dans le jeu, c'est à dire de pencher la tête pour tourner. Si tu fais comme je l'ai proposé, tu seras plus efficace et tu n'auras aucune fatigue au niveau du cou. Pour info, j'ai fais une session de plus de quatre heures pour le test et tout va bien ^^
Je vais attendre le test de la version ps vr pour voir si je tente le coup pour mon cou et mon coeur…
Un patch day one corrige les quelques bugs présents.
50 ans après la disparition des humains ! Alors je te souhaite bon vole dans les cieux de Paris.
N'oublie pas le multi qui et formidable
Après avoir testé la version PS VR, je n'ai rien à rajouter dans le test à son sujet. Les bugs ont été corrigés par le patch Day one et le jeu est identique à la version Oculus Rift.