TEST - Eagle Flight : ♪♫ Il est libre Max, y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu VoleR ♫♪
par Eric de BrocartEagle Flight : Un casque de réalité virtuelle et nous voilà dans la peau d'un aigle volant dans un Paris du futur, vidé de toute humanité. Ubisoft a-t-il réussi son premier jeu en VR ?
Voler dans les airs est un rêve qu'Eagle Flight permet de réaliser et c'est un de ses points forts. D'ailleurs, il est à noter que dans ce jeu, il y a deux plaisirs contrastés : celui du calme et de la sérénité offerts par le mode Vol libre - ou la recherche des objets à collectionner dans le mode Histoire - et le stress engendré par les défis qui demandent beaucoup d'attention et d'adresse pour être réussis à fond. En effet, il faut être clair, le côté gentillet du jeu est une façade et cache un piège pour ceux qui aiment le scoring et améliorer leur record personnel essai après essai. D'ailleurs, il faut accorder une mention spéciale aux niveaux souterrains qui offrent, globalement, une difficulté plus élevée que ceux en extérieur, avec un tracé rempli de raccourcis plus tordus les uns que les autres et incontournables pour arriver à établir un temps apte à ramener le trio d'étoiles désiré. Notez que, dans ces derniers, un mode Ghost, permettant de jouer tout en se comparant avec les autres joueurs est disponible. Parfait pour évoluer et se mettre la pression, c'est juste dommage qu'il ne soit pas possible de courir contre son propre fantôme.
Vous pourrez aussi trouver que le jeu se termine un peu vite, alors qu'en fait vous l'avez juste survolé.
Du côté des graphismes, réalité virtuelle oblige, nous ne sommes pas dans l'excellence, mais le résultat est vraiment plutôt bon. Comme souvent en VR, l'immersion est au rendez-vous pour - très vite - faire oublier cette petite faiblesse graphique. Côté audio, le jeu propose une bande-son adéquate avec des musiques qui s'adaptent en fonction des lieux, qui savent mettre la pression aux moments importants, comme dans les films et se faire plus discrètes lorsque c'est nécessaire. Rien d'inoubliable, mais un ensemble qui fonctionne bien et ne donne pas envie d'être coupé.
Pour parler un peu du level-design, il est appréciable de voir que les niveaux ont été bien pensés et adaptés au sujet. En effet, les vols au travers des rues de Paris se font de façon très fluide et y a toujours, ou presque, un trou dans un mur, un toit plus bas, un coin de mur en moins qui permettent de se sortir d'affaire pour peu que nous sachions garder notre sang-froid. À contrario, il y a aussi toujours une branche, un mur voire une trompe d'éléphant, ou un cou de girafe, qui se lèvent au mauvais moment, celui de notre passage.
Côté durée de vie, en mode solo, si le joueur ne prend pas plaisir à essayer d'obtenir le score parfait, Eagle Flight se termine assez vite avec ses 23 tableaux à compléter (sans compter les défis). Mais, vous l'avez saisi, faire cela n'a que peu d'intérêt, car si finir un niveau est à la portée de tous (et encore pas toujours), le terminer en un temps record pour avoir un maximum d'étoiles et débloquer tous les niveaux, y compris ceux des défis, c'est une autre histoire. En mode multijoueur, vu qu'il n'y a qu'un seul mode de jeu, une seule arme et un seul bouclier, il se peut que cela devienne vite un peu routinier à la longue, mais l'idée est bonne et la chasse aux rapaces, par des rapaces, est un sport qui n'est pas si facile. Déjà, en solo, les niveaux où il faut éliminer d'autres oiseaux ne sont pas les plus simples, alors avec d'autres humains aux commandes, il y a du sport et cela change tout. Reste à espérer que les serveurs se remplissent pour pouvoir en profiter pleinement.
Au final, que penser d'Eagle Flight, le premier jeu VR de chez Ubisoft ? Eh bien, c'est une bonne question qui va trouver une réponse différente selon le type de joueur que vous êtes. Si vous êtes un curieux qui va enfiler le casque, histoire de voir, vous pourrez trouver celui-ci un peu moche et aussi exprimer qu'il est dommage de ne pas avoir un bel aigle modélisé avec de grandes ailes, mais juste un bec. Vous trouverez peut-être également que le jeu se termine un peu vite, alors qu'en fait vous l'avez juste survolé. Tout cela est possible, mais si vous aimez les jeux - comme dans les titres de courses automobiles, par exemple - qui nécessitent de la précision, de la persévérance et que vous prenez le temps de jouer, il est clair qu'Eagle Flight pourra vous satisfaire. Entre reposant et agaçant, ce jeu a su nous séduire et, malgré ces quelques points négatifs, il est possible de dire qu'il est plutôt réussi.
- Voler, c'est bien
- Prise en mains très intuitive
- La réactivité de l'aigle aux commandes de la tête est parfaite
- Mulitjoueur en 3v3
- Paris
- Peut être ressenti comme répétitif
- Peut donner mal au cou (sauf avec la solution donnée dans le test)
- Manque de diversité des missions
- Graphismes perfectibles.
Commenter 14 commentaires
Je les pris hier...Et il faut dire que pour battre des ailles il manque cruellement les touch pour que l'immersion soit totale
Les sensations sont bien présentes, pas de cinétose pour moi ,par contre les cinématiques même avec le supersampling activé, elle sont extremement flou, c'est très desagréable.
C'est pas le jeu du siècle , après j'en suis qu'au début , et il me fait bonne impréssion^^
S'il existe une démo pour le ps vr sur le psn, ce serait une bonne chose pour ce titre qui me semble très/trop limite pour pouvoir être proposé sans démo préalable pour en vérifier la compatibilité avec son état/capacité physique personnel…
Sinon j`avais preco le jeu mais la durée de vie sans le multi m`a l`ai trop basse pour 40 boules.. Enfaite plus je joue et plus je me dis que les jeux VR devraient tous chuter de 50% pour être honnêtes. Comme le prix du casque enfaite
Vs savez quelle taille il fait ?
Sinon.. d'un fantasme personnel, j'aurai bien aimé que ce Eagle Flight soit un DLC VR d'Assassin's Creed Unity....
Pour information, le jeu n'est sorti que sur Oculus Riftactuellement. Sur le PS VR, c'est le 8 novembre (PSN et boutique aussi normalement). Sur HTC Vive, c'est le 20 décembre.
Je vais d'ailleurs ajouter "testé sur Oculus Rift" et ferai un "Que vaut" sur PS VR et Vive en temps et heure.
Franchement, aucun motion sickness en vue avec ce jeu. Comme expliqué, l'oiseau vole où tu regardes et c'est exactement ce qu'il faut pour éviter d'avoir mal au cœur. Sincèrement, ce jeu peut te mettre les nerfs en pelote quand tu coinces dans un passage, mais pas de nausée à mon avis. Petite info, non écrite dans le test, il y a un bonus déblocable une fois le mode Histoire terminé, c'est justement la possibilité de regarder dans une autre direction que celle où nous volons. C'est une option plus apte à donner l'envie de vomir, mais c'est totalement facultatif en soi et n'amène rien en jeu (sauf une possibilité de jeter un œil sur les ennemis à nos trousses; mais il y a mieux à faire que chercher où ils se trouvent ^^).
Pour le mal au coup, par contre, il faut suivre mon conseil (dans le test) et non celui répété de multiples fois dans le jeu, c'est à dire de pencher la tête pour tourner. Si tu fais comme je l'ai proposé, tu seras plus efficace et tu n'auras aucune fatigue au niveau du cou. Pour info, j'ai fais une session de plus de quatre heures pour le test et tout va bien ^^
Je vais attendre le test de la version ps vr pour voir si je tente le coup pour mon cou et mon coeur…
Un patch day one corrige les quelques bugs présents.
50 ans après la disparition des humains ! Alors je te souhaite bon vole dans les cieux de Paris.
N'oublie pas le multi qui et formidable
Après avoir testé la version PS VR, je n'ai rien à rajouter dans le test à son sujet. Les bugs ont été corrigés par le patch Day one et le jeu est identique à la version Oculus Rift.