TEST - Asus Transformer Prime : beauté et puissance sont de la partie

En ce qui concerne le package de la tablette, Asus nous a habitués à un certain style au niveau des emballages de ses produits qui se veulent discrets et classes. La boîte du terminal se présente donc ainsi, une représentation de la tablette sur un fond noir et grisé, reprenant la charte graphique de la Transformer Prime, un gris aluminium brossé.

Sur les rebords, la marque taïwanaise continue sur la représentation du terminal mettant toutefois l'accent sur sa finesse avec le dock inclus. L'image est trompeuse, car il est facile de penser que nous avons dans la main un MacBook Air de par sa finesse et l'effet de l'aluminium brossé.

ll est temps d'ouvrir et de voir ce que nous réserve cette petite boîte. Aussitôt ouverte la tablette nous est présentée écran face à nous. Elle ressemble beaucoup à l'iPad de devant du fait du contour noir autour de l'écran. Le dos de la tablette en aluminium brossé, gravé d'un Asus au centre, nous confirme que le constructeur a mis l'accent dans le choix des matériaux. L'effet est tout simplement remarquable et la tablette nous sublime de par sa brillance et sa finesse.

En dessous de la Transformer Prime, son dock PC composé des mêmes matériaux de la tablette est présent. Ce dernier est composé d'un clavier AZERTY doté d'un pad tactile pour une navigation en mode PC. Du côté finesse et souci du détail, Asus a frappé fort, et le ressenti du made in toc toc, c'est-à-dire fabriqué tout en plastique, n'est plus qu'un mauvais souvenir.

Nous retrouvons également dans la boite la prise secteur USB de couleur noir brillant, un câble USB propriétaire ressemblant à s'y tromper à ceux de la firme à la pomme, une grande chiffonnette (pour garder son écran bien propre...), une notice d'utilisation incorporée dans un petit étui en carton style, petite valisette ou portefeuille. En dernier lieu, nous trouvons également dans la tablette des accessoires forts pratiques et non négligeables. Ce sont des embouts en caoutchouc à incorporer dans la tablette, quand celle-ci n'est pas branchée, afin d'éviter que la poussière ne rentre dans les petits orifices prévus pour brancher la tablette à son dock. Une fausse µSD est fournie dont l'utilité est la même que les accessoires cités précédemment.

Penchons-nous désormais un peu plus sur la tablette.

La politique de Google en ce qui concerne les prochaines versions d'Android et Ice Cream Sandwich est la disparition définitive des boutons menus des terminaux tournant sous l'OS du petit robot vert. La Transformer Prime a donc été conçue sans aucun bouton physique de menu. Vous avez donc entre les mains une tablette 100 % tactile sans bouton pour revenir en arrière ou au menu, mais (car il en faut toujours un) une fois la tablette branchée sur son dock, vous pouvez utiliser les boutons menus physiques du clavier.

La Transformer Prime TF 201 possède donc un design monocoque en aluminium brossé, des courbes arrondies et épurées, un melting-pot de couleurs sobres et discrètes, une caméra frontale intégrée pour le mode paysage, une caméra arrière, avec un flash LED. Nous retrouvons également les traditionnels boutons Power et volume ainsi qu'un port micro-USB et une prise jack de 3,5 mm. Sur la face arrière, une sortie haut-parleur est présente, avec une puissance sonore de qualité. Comme toutes les tablettes depuis HoneyComb (Android 3.0), la Transformer Prime est équipée d'un port Micro-HDMI, très utile pour partager des photos, vidéos, et dans le cas de la Asus, des fichiers Excel, PowerPoint, Word...

Le dock en lui-même se présente comme un clavier d'ordinateur, mais avec certaines touches adaptées au système Android, les touches en plastique noir sont assemblées dans une coque, elle aussi, en aluminium brossé.

Comme vous pouvez le constater, il n'y a point d'accès aux batteries en cas de pépin. Malheureusement, cette pratique est de plus en plus répandue, et nous ne pouvons que faire avec.