Syndicate : Un avant-goût du mode co-op de Syndicate à travers nos yeux.
Après un bref briefing avec nos coéquipiers qui maniaient la manette avec plus d'expérience (depuis combien de temps étaient-ils là ?), nous sommes donc repartis à l'attaque, en gardant la formation cette fois-ci.
La deuxième tentative aura été plus concluante grâce à une meilleure gestion du piratage. En effet, il s'agit là de l'essence même du jeu. Chaque personnage possédant une puce dans le cerveau, il est possible d'y accéder à distance afin de soigner un coéquipier ou de forcer un ennemi à attaquer les siens. Le concept est ingénieux est plutôt amusant de prime abord... mais nous aura vite lassé. Avancer, tirer, soigner sont les maîtres mots du jeu et il devient alors plus facile d'avancer sans trop se préoccuper des ennemis qui réapparaissent à l'infini. C'est tout du moins ce que nous pensions jusqu'à ce que nous tombions dans une embuscade qui eut raison de nous pour la seconde fois.
C'était apparemment le décès de trop pour nos frères d'armes qui ont abandonné les manettes ici, nous laissant sur une impression de pas assez. Le jeu nous aura donc montré en deux parties ce qui semble être sa plus grande faiblesse : il doit se jouer avec des coéquipiers de confiance et rejoindre une partie aléatoire risque vite de tourner au calvaire si l'un des joueurs ne daigne pas jouer en équipe. Le tout plaira en revanche aux adeptes des FPS plus tactiques, comme les anciens Rainbow Six, où la communication est non seulement importante, mais également essentielle au bon déroulement du scénario.
En manque de joueurs, nous avons donc eu l'occasion de voir ce que donne le mode solo. Dans celui-ci, notre héros se réveille, comme dans tout bon FPS, la vision brouillée, attaché à une chaise, avec un gros lourdaud faisant office de réveil matin à grand renfort de coups de poing. Quelques QTE monotouches plus tard, voilà les liens défaits et le malotru à terre. S'en suit alors une folle escapade à travers des ruines d'immeubles afin de se sauver, permettant par la même d'en apprendre un peu plus sur les mouvements disponibles dans le jeu, nous apprenant ainsi qu'il était par exemple possible d'effectuer une glissade, ou de passer dans un mode surpuissant permettant de voir les ennemis à travers les murs, d'encaisser plus de dégâts et d'en prodiguer plus. C'est cependant là que notre test pris fin.
Le jeu semble donc en avoir beaucoup dans le ventre entre ses graphismes sobres, mais collants parfaitement avec l'univers, un système de hack novateur qui n'est pourtant pas sans rappeler certains précurseurs dans le genre tels que Haze, pour la folie du nectar ou encore Deus Ex pour son côté cybernétique. Il est cependant déconseillé de se lancer dans le mode coopération, sans avoir au préalable choisi ses coéquipiers et appris à manier le jeu comme il se doit.
Commenter 3 commentaires
par contre, en effet c'est trè chiant quand on joue avec des joueurs qui ont deux mains gauches.. car ça deviens vite chaud.. quand tu vois que t'as 8000 points et les autres à peine 4000 et que tu ne fais que les healer et faire des reboots sur eux -_-