Splatterhouse : Une jeune fille kidnappée, un homme à moitié mort et un masque maya sadique : un visa pour une aventure sang pour sang.
Nous vous avions prévenus, Splatterhouse version 2010 ne brillera franchement pas par son scénario slasher movie même si l'attitude bizarrement coopérative du masque pourrait déboucher sur une petite surprise en fin de jeu. Alors sans plus attendre, allons droit au but et décortiquons cette boucherie organisée.
Comme vous l'avez sans doute relevé, Splatterhouse est un beat them all (genre de jeu où le joueur doit frapper et mettre KO/tuer un gros nombre d'ennemis souvent à mains nues ou avec des armes telles que des battes de baseball ou des couteaux) qui suivra à la lettre l'ambiance crade, gore et malsaine de ses ancêtres. Concrètement, le jeu se déroulera avec un point de vue à la troisième personne où la caméra aura essentiellement un positionnement dans le dos du personnage. Rick, disposant d'un corps tout neuf et d'une force de frappe à mains nues qui déboîterait les mâchoires de quinze Tyrannosaures en une seule bastos, va donc devoir traverser une dizaine de niveaux en poursuivant le Docteur West qui trimballe la belle Jennifer à la manière d'un Néandertal (par les cheveux donc). Mais le cher Henry n'est pas un vieux schnock et ne manquera pas d'envoyer une horde de monstres dégueulasses pour stopper le brave Rick.
Et c'est dans ce cadre précis que le joueur passera, à la louche disons, 98% de son temps de jeu. Ne vous méprenez pas, Splatterhouse n'envie absolument pas et ne tente en rien de ressembler à l'illustre God of War III avec ses savants mélanges d'action, de plateformes et d'énigmes. Rien de tout cela, le titre de Namco Bandai Games est au choix : soit un anachronisme, soit un hommage aux jeux d'antan puisque nous n'aurons qu'une seule et unique chose à faire dans le jeu c'est frapper, castagner, pulvériser, trouer, arracher, atomiser, écorcher bref TUER absolument tout ce qui est doté de vie et qui tenterait de se mettre en travers du chemin du héros et de son masque. Alors effectivement, nous ne vous cachons pas que tester ce jeu objectivement est un véritable calvaire car pour notre part, nous préférons catégoriser Splatterhouse dans la section des jeux-hommages et par conséquent, le titre n'aura absolument pas le même effet chez tout le monde.
Deux cas peuvent se manifester face à ce soft. Le premier serait un accueil glacial venant d'un joueur ayant été élevé par Kratos ou Viewtiful Joe et donc pour qui Splatterhouse se révélerait être un jeu fade et sans variété. Deuxième cas qui est celui d'une grosse partie d'adeptes des beat them all, l'accueil sera plutôt chaleureux et nostalgique : le sourire aux lèvres, le joueur aura l'impression de retrouver un vieux jeu Megadrive ou Super NES et se laissera porter par la simplicité apparente du jeu sans le moindre effort, en lui pardonnant même de grosses boulettes de programmation.
Commenter 3 commentaires
C'est vrai que le jeu est quelque peu répétitif, les ennemis ne sont pas très variés, mais j'ai vraiment accroché au concept.
Merci pour ce test !
Darkstar a résumé ma pensée .
Merci pour le test .