Rise of the Tomb Raider : Armée de son arc, l'héroïne est prête à y ajouter une nouvelle corde. D'abord chez Microsoft.
Si Rise of The Tomb Raider crée une rupture graphique avec Tomb Raider, difficile d'en dire autant avec le gameplay. Les plus exigeants n'hésiteront pas à accuser Crystal Dynamics de s'être repoussé sur ses lauriers. Et ils auront raison. Dans le temps, le studio aurait eu tort de changer en profondeur un gameplay excellent et garant de bonnes sensations. À la place, il a misé sur quelques ajouts çà et là, parce que le premier voyage était tellement bon qu'il n'y avait pas besoin de changer de monture. De fait, Rise of the Tomb Raider peut être taxé de Tomb Raider 1.5. Le surnom ne serait pas volé. Mais cela ne veut pas dire que le titre est déceptif. Bien au contraire.
Rise of the Tomb Raider peut être taxé de Tomb Raider 1.5.
À dire vrai, Rise of the Tomb Raider ne surprend jamais vraiment : il a les défauts de ses qualités. Il y a d'un côté le plaisir de retrouver Lara Croft au top de sa forme, avec le même mélange réussi de Tomb Raider (infiltration, exploration, survie, action). De l'autre, le sentiment de déjà-vu qui opère telle une ombre, s'immisçant au gré d'un environnement déjà traversé quelques années auparavant ou dans des tares toujours là (l'intelligence artificielle, gunfights quelconques). Passer de TR à RTR c'est donc un peu comme coucher deux soirs de suite avec la même inconnue : c'est un moment exaltant, mais la saveur reste un peu trop la même. Heureusement que l'envie de tomber amoureux de Lara est là.
Au rang des nouveautés notables, citons d'abord le craft. Grâce à ses compétences avancées en survie, Lara peut, quand elle veut, façonner des munitions, transformer des bouteilles en cocktail Molotov ou se créer un moyen de se soigner. Son meilleur ami l'arc a la possibilité désormais tirer des flèches empoisonnées (nouvelle option offensive) ou à tête crantée pour gravir certaines surfaces. Plus tard, un tuba lui permettra de respirer sous l'eau sans avoir besoin de chercher de l'air. Vous l'aurez compris, le gameplay ne gagne pas du tout en horizontalité, plutôt en verticalité.
Car les phases de shoot n'ont pas changé d'un iota (toujours pas de couverture manuelle ni de tir à l'aveugle ou depuis une corniche). Car le système de progression fonctionne de la même manière, avec de l'expérience et des compétences à débloquer aux feux de camp. Car l'arsenal n'a pas bougé. Car le design général repose toujours sur des zones semi-ouvertes à parcourir pour déceler les secrets (si vos aptitudes l'autorisent), terminer des missions secondaires (données par les PNJ) ou continuer l'histoire.
Commenter 17 commentaires
17 est une excellente note pour ceux qui vont venir raler...
Ça sent le vécu
Sinon, je suis amoureux de Lara depuis le premier jeu du nom
Etant donné qu'il faut définitivement oublier ce qui me plaisait dans les premiers Tomb Raider (les "puzzles" géants à résoudre), qu'existe-t-il aujourd'hui dans le genre ?
Il suffit de ne pas lire vos infos quand un jeux a l'air bien et la surprise sera belle et bien au rendez vous
C'est plus une exclu Xbox ? J'ai pas suivi l'actu...
Toutefois TR résiste au temps et c'est grâce à ces changements je pense.