Rise of the Tomb Raider : Armée de son arc, l'héroïne est prête à y ajouter une nouvelle corde. D'abord chez Microsoft.
Guerrière un jour, guerrière toujours. Lara Croft est plus déterminée que jamais. Elle s'est surtout mise en tête d'achever l'œuvre de son père, obsédé toute sa vie par le Mythe du Prophète, un mystère renfermant peut-être le secret de l'immortalité. Un mystère, forcément, convoité par tous, y compris les Trinitaires, une secte aux méthodes violentes. Malgré tout, Lara part en quête de la Source Divine et de la Cité perdue de Kitezh. Elle a besoin de réponses et ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins, peu importe les sacrifices que cela impliquera.
La belle est désormais une aventurière, une vraie, ayant moins besoin d'être maternée.
Sans trop de surprise, Rise of the Tomb Raider s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur, bien décidé à faire grandir son héroïne plutôt que de la bousculer. D’abord icône sexy puis guerrière survivante, la belle est désormais une aventurière, une vraie, ayant moins besoin d'être maternée. Ce qu’elle a toujours été derrière ses robes et ses allures de comtesse inaccessible. Humaine et forte. Jeune et pleine d’avenir. Marquée et marquante. C'est d'autant plus vrai que nous découvrons une autre facette de Lara : sa relation avec son paternel ("il est mort tout seul. il était brisé. Mais au moins, il est mort pour une cause"). Son obsession pour lui, l'amenant à se dépasser pour finir le job, n'a rien d'original. C'est même plutôt une formule qui a été mille fois essorée. Mais le scénario prévisible s'inscrit finalement dans la veine des films d'aventure : à l'arrivée, seul le spectacle compte.
Graphiquement, ce nouvel opus se situe sans trop de mal dans le haut du panier. Crystal Dynamics a encore misé sur l'immersion pour mettre tout le monde d'accord. Cela passe par des environnements variés et exotiques à souhait, quoique redondants avec Tomb Raider, mais, surtout, un immense soin accordé aux détails. En tête de file, il y a les animations de Lara. Plus humaine que jamais, l’héroïne se recoiffe, s'essuie le visage ou tousse en sortant de l'eau. Quand elle prend des coups (Dieu sait qu'elle en prend), elle marque le pas et titube tandis que son corps et des vêtements se marquent. Autour d'elle, les effets visuels, notamment les lumières et les particules, et le moteur physique accompagnent ses pas à merveille. Rise of The Tomb Raider justifie son statut nouvelle génération, l'assume en en mettant plein la vue. Seul l'aliasing, un chouïa trop omniprésent, et les quelques bugs de collision viennent gâcher le plaisir. Mais ce serait chipoter.
Côté sonore, le studio multiplie les bruitages pour plonger dans l'ambiance. Par exemple, quand Lara, toujours aussi bavarde, marche avec ses bottes mouillées, nous pouvons entendre ses chaussettes imbibées d'eau, de l’écho est présent dans certaines zones creuses, des craquements sont là pour captiver, et ça marche du feu de dieu. Le doublage français de Miss Croft est toujours assuré par Alice David (la série Bref), qui a semble-t-il opté pour une voix davantage mature. Logique.
Commenter 17 commentaires
17 est une excellente note pour ceux qui vont venir raler...
Ça sent le vécu
Sinon, je suis amoureux de Lara depuis le premier jeu du nom
Etant donné qu'il faut définitivement oublier ce qui me plaisait dans les premiers Tomb Raider (les "puzzles" géants à résoudre), qu'existe-t-il aujourd'hui dans le genre ?
Il suffit de ne pas lire vos infos quand un jeux a l'air bien et la surprise sera belle et bien au rendez vous
C'est plus une exclu Xbox ? J'ai pas suivi l'actu...
Toutefois TR résiste au temps et c'est grâce à ces changements je pense.