TEST - Rayman Origins : un personnage fou dans le creux de la main

Ce qui frappe d’entrée dans ce Rayman Origins sur PSVita, ce sont les graphismes à tomber à la renverse. D’autant que malgré le passage sur portable, la nouvelle aventure du lapin créé par Michel Ancel ne souffre d’aucune inhibition. C’est simple, nous avons tout simplement droit à la même partie visuelle que sur consoles HD. Ni plus ni moins. Les couleurs pètent, les animations sont parfaitement fluides, la profusion de détails est hallucinante et il subsiste toujours ce sentiment de vie à l’écran, faisant énormément penser à un dessin animé interactif.

La prouesse réalisée par Ubisoft est donc de taille et ce Rayman Origins donne davantage l’impression que la PSVita est une PlayStation 3 dans le creux de la main. Aussi, le moteur UbiArt framework et les environnements variés (jungle luxuriante, montagnes de glace, usines robotiques bizarres, fonds marins et grottes lavatiques) sont mis en valeur par l’écran OLED, lequel offre une profondeur des noirs inouïe et renforce les nombreux contrastes. L’écrin est parfait et le joueur en prend plein les mirettes.

Concernant le son, il faut souligner le travail d’orfèvre du compositeur montpelliérain Christophe Héral, qui a su créer une ambiance complètement folle participant pour beaucoup au côté “nawak” du titre. Cris incessants, lums qui chantent ou encore bruitages fins et nombreux sont autant de preuves que l’enrobage a été fabriqué avec minutie, en sachant que les musiques enivrantes sont là pour donner encore plus envie d’avancer, avec cette tendance à trotter dans les têtes une fois la console éteinte.