TEST - PlayStation 4 (PS4) : la console décortiquée par GamerGen

Une nouvelle console n'est rien sans une nouvelle manette, la DualShock 4 succède à la précédente avec plusieurs ajouts au passage. Le plus visible est le Touchpad. Prenant place au centre, il permet de naviguer dans certains jeux comme si nous étions sur un smartphone. Pour donner un exemple, avec Assassin's Creed IV: Black Flag, nous pouvons déplacer le curseur sur la carte, et même faire un pinch and zoom puisque le pavé est multitouch. Sa texture, disposant d'un léger relief granuleux, reste agréable au toucher. Il peut également servir de bouton puisqu'il est cliquable. Au lancement, c'est surtout dans l'application The Playroom et dans Killzone: Shadow Fall qu'il se révélera très utile. Il demande un petit temps d'adaptation, mais son utilisation devient rapidement intuitive.

Sony Computer Entertainment a donc su s'inspirer des bonnes idées de la compétition, tout en ajoutant des fonctionnalités rendant l'expérience de jeu encore plus grande.

Les célèbres touches Select et Start sont dorénavant de l'histoire ancienne ; une grande page du jeu vidéo s'est tournée. Elles ont été remplacées par Share et Options. La première, comme son nom l'indique, sert à partager nos exploits au travers d'images, de vidéos, de diffusion de partie en direct avec la communauté ou sur les réseaux sociaux... La seconde fait office de touche Start et affiche les options d'un jeu, les menus et les sous-catégories dans l'interface. La DualShock 4 comporte un haut-parleur - pour donner un petit côté plus immersif - par lequel sortiront divers sons (bruits de radio dans Killzone: Shadow Fall par exemple). Une prise casque est dorénavant intégrée, sur laquelle nous pouvons brancher une oreillette fournie avec la console afin de communiquer plus facilement avec nos amis sur le PlayStation Network, ou encore écouter complètement nos sessions. Sony Computer Entertainment a donc su s'inspirer des bonnes idées de la compétition, tout en ajoutant des fonctionnalités rendant l'expérience de jeu encore plus grande.

Son ergonomie, elle, a également été revue. Elle dispose dorénavant de gâchettes L2 et R2 incurvées. Ces dernières deviennent beaucoup plus accessibles, pour les jeux de courses ou de tir. Les deux joysticks ont aussi un nouveau revêtement pour une meilleure adhérence, nos pouces ont moins tendance à glisser lorsque nous les tenons dans la même direction pendant une longue durée. À voir cependant au fil du temps si le plastique souple ne va pas finir par s'effriter et laisser apparaître quelques crevasses... Les deux bouts ont été allongés, ajoutant un confort considérable dans la prise en main de la manette. Grâce à cela et son arrière-train échancré, finies les crampes et les douleurs, ici, la DualShock 4 épouse plus facilement la paume de nos mains. Sur le dessus, nous retrouvons une autre nouveauté : une barre lumineuse, qui fait office de PlayStation Move. En liaison avec la PlayStation Camera, elle permet également de différencier chaque joueur durant une partie multijoueur en local, ou encore d'exposer l'état de santé dans un jeu puisque la couleur peut varier suivant notre état. Toutefois, certains seront gênés par le fait qu'elle ne puisse pas s'éteindre et verront apparaitre, de temps à autre, un reflet dans leur téléviseur durant une session plongée complètement dans le noir.

Même si ce ne sont pas de grands changements dans l'aspect global de la console et de sa manette, Sony Computer Entertainment a quand même repensé la qualité de ses produits pour offrir un nouveau confort et de nouvelles possibilités aux consommateurs.