Metro: Redux : Nucléaire, métro, remake.
Concernant le gameplay, 4A Games a opté pour l'uniformisation, de manière à ce que l'expérience soit identique, que vous ayez enclenché Metro 2033 ou Metro: Last Light dans le menu idoine. De fait, nous avons toujours droit à un FPS très scripté en couloir mélangeant action et infiltration, orné d'un élément de gestion supplémentaire par rapport à ses concurrents : l'utilisation d'un masque à gaz dans certaines zones (majoritairement extérieures). Cette pression oblige à surveiller constamment les filtres, qu'il est nécessaire de changer périodiquement pour ne pas suffoquer. A cela s'ajoute un petit changement cosmétique allant de pair avec le devoir d'immersion (il y a même la possibilité d'essuyer la visière en cas de salissure). Autrement, l'aspect survie se trouve dans la lampe - dont il faut recharger la batterie - et l'économie des balles, sachant que trois armes peuvent être portées à la fois (sans compter les grenades, couteaux, etc...).
4A Games a opté pour l'uniformisation.
Pour revenir sur l'infiltration, force est de reconnaître qu'il faut vraiment le vouloir pour choisir l'approche douce, tant entrer dans le vif du sujet sans demander pourquoi n'est jamais pénalisant. C'est d'autant plus vrai qu'avant de commencer un des titres, deux choix s'offrent à vous pour définir le style de jeu : "survie" ou "spartiate". Comme leur nom l'indique, la deuxième privilégie davantage le spectacle que la première, avec des munitions qui pleuvent par centaine. Sauf qu'en difficulté intermédiaire, tomber en rade avec la surcouche "survie" est quasi impossible. La différence ne s'en trouve que théorique, ce qui n'aide pas non plus à éliminer les ennemis, qu'ils soient monstres ou humains, furtivement. Après, 4A Games a pensé à intégrer les modes Ranger : auparavant proposés en DLC, ils augmenter fortement le challenge (avec un impact sur le HUD et tout le toutim).
Par ailleurs, l'intelligence artificielle n'a pas cru bon revenir à l'école pour repasser quelques examens indispensables en 2014. En somme, attendez-vous à des réactions bêtes, ayant pour seul but d'aller droit à l'abattoir, sans sens tactique aucun. Si vous avez déjà visité le métro russe à la sauce 4A Games, vous ne serez pas surpris.
En termes de contenu, Metro: Redux ne fait pas dans la demi-mesure. En plus des deux aventures à la durée de vie fort honnête (8/10 heures chacune, quête des collectibles exclue), il a pensé à intégrer les contenus additionnels (armes incluses), soit autant de missions annexes en plus. Certaines nous mettent dans le costume d'autres personnages qu'Artyom, en vue d'obtenir un autre regard sur le background hyper riche de la franchise. Encore une aubaine de prolonger le voyage en enfer souterrain.
Commenter 5 commentaires
En revanche je sais pas si c'est parce que je suis particulièrement mauvais mais j'ai trouvé Metro assez difficile dans le sens où il ne faut vraiment pas y aller trop bourrin.
Et effectivement, l'infiltration est totalement inexistante, j'ai trouvé ça dommage...
Ce sera un plaisir d'avoir la boite sur mon étagère, de découvrir 2033 et de me refaire LL.
C'est prévu ^^