Vito Scaletta a-t-il réussi à nous corrompre ?
Dans les 50's, Sean Paul et Eminem n'existaient pas, les Beatles chauffaient les bancs de l'école primaire et seul le jazz dominait l'Amérique du Nord.
C'est dans ce cadre très particulier qu'une bonne centaine de titres d'époques sont disponibles à travers trois radios différentes. The Andrew Sisters, Bing Cosby, Louis Prima ou encore Little Richard, tant de noms qui sont inconnus pour une immense majorité des acheteurs et qui seuls n'auraient que très peu d'effets sur nous, mais une fois couplés aux décors somptueux et plongés dans l'ambiance, se prendre au jeu devient tout naturel. 2K a parfaitement géré son coup en mettant en avant des artistes désormais inconnus, qui collent parfaitement à l'idée de ce que nous pourrions nous faire de l'époque.
Passons à tout autre chose en abordant le sujet de la durée de vie. Ne nous voilons pas les yeux, l'aventure est courte, environ dix heures en difficile et en nous perdant quelques fois dans les ruelles d'Empire City. Comme nous l'avons précisé, les objectifs annexes sont minces, ne comptez donc pas sur plus de quinze heures à vingt heures pour compléter une partie et obtenir le platine, en prenant le soin de récolter les couvertures PlayBoy au fil des chapitres et de partir à la chasse aux avis de recherche en ville. En revanche, une rejouabilité est assurément possible pour ceux qui ont du temps devant eux et qui désireraient revivre la montée en puissance de Vito Scaletta.
Finalement, les bonus attireront les hommes ayant une grande connaissance de l'érotisme, notre catalogue de posters de vraies pin-ups des 50's grandissant au fur et à mesure des couvertures récoltées au fil du jeu. Les joueurs ayant des âmes d'artistes profiteront eux des esquisses et illustrations des mafieux proposées par 2K Czech.
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