TEST - LEGO City Undercover : un GTA à la sauce briques

Point de vue gameplay, LEGO City Undercover se présente comme un GTA-Like pur et dur. En somme, vous voilà lâché dans un environnement vaste et au sein duquel il y a une montagne de choses à faire. Pour autant, le déroulement général fait que l’accent est d’abord mis sur la quête principale, découpée en chapitres et en missions. Ces dernières se présentent sous deux formes : normales ou spéciales (équivalent à des niveaux, il y en a quinze en tout), en sachant qu’elles servent tout un même but. Vous l’aurez compris : malgré l’ampleur du décor, impossible de se perdre tant vous êtes pris par la main. Le dirigisme d’abord, la liberté ensuite.

Le GamePad est donc bien plus qu’un simple faire-valoir

Sinon, cette exclusivité Wii U bénéficie de la même prise en main que les autres titres LEGO, avec tout ce que cela comporte en termes de qualités et de défauts (sauts toujours aussi lourds et difficiles à appréhender). Plus, concrètement, Chase McCain, en parfait caméléon, dispose de plusieurs tenues, récupérées au fur et à mesure de ses pérégrinations et lui conférant une tonne de pouvoirs différents. En passant de l’un à l’autre instantanément (via la gâchette droite), il peut résoudre les différents obstacles qui sont semés sur sa route. Le reste est un mélange entre destruction et (re)construction.

Du reste, ce LEGO City Undercover n’a rien laissé au hasard en ce qui concerne l’utilisation du GamePad. Matérialisée à l’écran par un gadget baptisé "Communicateur de police" et donné au début de l’aventure, la manette de Nintendo agrémente volontiers l’expérience, que ce soit par du tactile ou des interactions avec la télévision. Accessoire ultime du policier avisé, le Gamepad sert de scanner (objets, vilains, données), de GPS (la carte est affichée en permanence, même si le zoom est anecdotique) ou d’interface pour recevoir vos objectifs (des messages vidéo souvent très sympathiques).

Le GamePad est donc bien plus qu’un simple faire-valoir, même s’il ne palliera pas la mollesse des phases en véhicule (voiture, moto, bateau, hélicoptère et d’autres que nous ne citerons pas pour ne pas gâcher la surprise) ou le feeling pataud des combats au corps-à-corps. Peu dynamiques, les rixes n’offrent que peu d’intérêt, se contenant alors d’une palette de mouvements réduite (un contre, une prise, une attaque).