TEST - La Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre - Un Nemesis System pour les gouverner tous
par Maxime ClaudelLa Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre : Talion est de retour dans le Mordor pour défier Sauron lui-même en érigeant une armée.
Passons rapidement sur les combats, puisque La Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre ne bouleversera pas les fans du premier opus avec ses combats à la Batman: Arkham. Talion est toujours une bête de puissance avec ses pouvoirs venant de l'au-delà (peu ou proue les mêmes que dans le premier opus), son arc et ses super-mouvements, et il en aura bien besoin face à Sauron. Mais toujours est-il que les affrontements sont mous et lourdingues, pas aidés par une propension à devenir bordéliques quand trop de PNJ des deux camps apparaissent à l'écran et/ou que la caméra s'emballe. Sans oublier ce syndrome du « c'est trop dur au début, c'est beaucoup trop simple à la fin ». Il est induit d'une courbe de progression qui croît d'un coup. Sans doute un peu trop.
L'idée est de monter sa propre armée, mais avec des subtilités supplémentaires.
Nous préciserons quand même que l'évolution de Talion se fait autant par les niveaux qu'ils gagnent avec l'expérience qu'avec le loot de plusieurs raretés qu'il ramasse. Il peut même l'améliorer d'autant plus avec des gemmes ajoutant un bonus passif et des défis spécifiques pour qu'il soit encore plus puissant. Autant dire que les amoureux de personnalisation pourront s'en donner à cœur joie.
Le Nemesis System, de son côté, s'articule toujours autour de généraux Orcs à la personnalité bien trempée et travaillée, ainsi que leurs sous-fifres à éliminer/capturer pour les affaiblir, appartenant à des castes particulières. Il est cette fois-ci intégré à des forteresses à conquérir pour voir le bout de l'aventure. L'idée est de monter sa propre armée, mais avec des subtilités supplémentaires, dans le sillage de la possibilité de promouvoir un ennemi capturé, de le faire infiltrer le camp adverse, d'en faire son garde du corps ou encore de naviguer dans des strates de hiérarchie en plus.
Bien sûr, plus vous affaiblirez un QG adverse, plus il sera simple à obtenir via des phases façon capture de zone sous fond de stratégie (bien choisir ses troupes en fonction de leur spécialité). Monolith a poussé le concept jusqu'à affubler les bases d'un niveau afin que chacun puisse voir où il en est et s'il sera capable de surmonter l'obstacle (le propre des mondes ouverts). À noter qu'une base peut-être perdue par la suite à cause d'une invasion, avec l'obligation, dès lors, de la récupérer.
Commenter 6 commentaires
Je pensais qu’il allait être nettement mieux que cela ce deuxième opus…
Je le trouve très sympa moi, j'avais adoré le 1er celui-ci est tout aussi bon et même meilleur selon moi. J'ai joué une quinzaine d'heures sur PC pour le moment ça tourne bien et c'est assez propre (oui on est loin de Forza 7 avec les textures en 8K mais ça reste sympa à voir). Les combats sont toujours aussi jouissifs, le système Némésis toujours présent et même enrichi.
Sinon pour info le jeux est à 86(PS4)-83(ONE)-81(PC) sur Metacritic (sur 45 notes actuellement).
J'ai acheté le jeu, parce-que j'avais bien aimé le premier.
Franchement j'ai joué 4-5 heures environ, et entre la mise en scène raté, les quêtes éparpillées partout sur la map, au point de ne pas distinguer la quête principale des quêtes secondaires tellement tout se ressemble.
La moindre mission, quête principal ou pas consiste à tuer un chef orc... (3 fois de suite tu vas voir arachne, buter un chef et retourner la voir quand même, quelle lourdeur quoi..) l'introduction est hyper longue.
Le nemesis est très sympa, mais au bout d'un moment, le jeu ne peut pas reposer que sur ça.
Et le ponpon en 2017, graphiquement, sur PS4 pro, c'est plutôt moche...
J'espère que la prise de ma première forteresse vaudra le détour, parce-que là je suis pas convaincu du tout.
Grosse frustration en écrivant ces lignes. Je pensais pas être déçu de ce jeu, au contraire je m'attendais à un bon gros défouloir.