Knack : Que vaut le jeu « familial » de la PS4 ?
Humains et gobelins se font la guerre depuis la nuit des temps. Mais quand les infâmes êtres verts usent de technologies telles que des robots ou des tanks pour détruire un fort, l’heure devient grave. C’est donc le moment idéal pour rassembler les héros, prêts à s’allier pour mettre fin à cette menace une bonne fois pour toutes. Et parmi ces héros, il y a Knack, une mystérieuse créature faite de reliques et dotée d’une puissance inouïe… Tandis qu’une sombre conspiration se démêle en coulisse, il pourrait s’avérer être le seul espoir pour amorcer la paix.
Vous ne montrerez pas Knack à vos potes pour démontrer la puissance de votre PlayStation 4.
Plus que jamais, Knack a des allures de dessin animé pour enfants. Partant sur un principe simple, efficace et éculé (en cas de crise, ne pas hésiter à se fier à l’inconnu), le titre de Mark Cerny déroule son histoire façon épisodes du dimanche matin sur Tfou. En résulte une intrigue pas foncièrement originale, mais suffisamment universelle pour rassembler petits et grands le temps d’un dimanche (après-midi, puisque le matin, c’est dessins animés à la télé). En revanche, force est de reconnaître que le rythme est un peu haché à certains moments, en témoignent ces ellipses parfois un peu abruptes (même pendant les phases de gameplay…) et des cut-scenes soit balancées à la va-vite, soit inutiles en terme d’outils narratifs, soit répétitives.
Graphiquement, il faut bien se l’avouer, vous ne montrerez pas Knack à vos potes pour démontrer la puissance de votre PlayStation 4 (Killzone: Shadow Fall fait ça plutôt bien). En misant sur la propreté à tout prix, le jeu développé par Japan Studio fait davantage penser à un produit de transition qu’un vrai passage à la next-gen. C’est d’autant plus vrai que certains éléments ne mettent pas le moteur en exergue (des ralentissements observés pendant les cinématiques, quelques bugs de collision constatés). Ce qui est dommage, c’est que la direction artistique est plutôt agréable (mélange entre Shrek et les films Pixar), dans le sillage du character design évolutif de Knack (propension à devenir une mascotte de la PlayStation 4 ?). Aussi, quelques effets visuels et des textures résolument next-gen rehaussent beaucoup le rendu, nourri par des environnements à l’architecture qui tourne en boucle, mais somme toute assez variés pour le genre.
En termes d’ambiance sonore, c’est encore une fois le sentiment d’être en face d’un vrai dessin animé qui prédomine. Cela passe par des voix françaises de qualité et des bruitages fidèlement reproduits (mention spéciale à ceux qui émanent de l’enceinte incrustée dans la DualShock 4, puisque renforçant l’immersion). Après, les musiques restent dans le ton des débats.
Commenter 13 commentaires
Je comprend vraiment pas Sony sur ce coup là .
Franchement, depuis la conférence de l'annonce de la PS4, l'E3 et de Gamsecom, les vidéos de Knack me donnaient trop envie de l'acheter.
Mais, une fois testé à la FNAC, j'ai été gravement déçu par la qualité et la jouabilité.
Donc, pour moi, je l'attendrai sur PSN+ gratis.
La difficulté n'est pas un défaut si tu sais à quoi t'attendre, c'est le cas de dark souls, de certains hack & slash, etc...
Le problème ici c'est que le jeu est "déguisé" en jeu familial : ses graphismes, les pubs et aussi son classement PEGI montrent le jeu comme ça.
Alors qu'en fait, le niveau de difficulté n'est pas du tout graduel ou constant et ne correspond pas du tout au public visé (d'ailleurs on ne sait pas trop à qui le jeu est destiné).
T'as des pics de difficulté importants en plein milieu de phase de jeu facile parfois même au début du jeu. Ce qui rend le jeu frustrant plus qu'autres choses.
Après chacun ces goûts.