Kinect Sports Rivals : Appelez plutôt un déménageur...
Kinect Sports Rivals commence et nous met direct dans le bain : île paradisiaque, soleil, couleurs pétillantes, voix française de Bruce Willis... Ambiance muy caliente en somme, qui donne chaud avant l'heure des mouvements frénétiques. C'est d'autant plus vrai qu'au démarrage, le titre nous invite à poser devant Kinect pour mouler un avatar cartoon réellement à notre effigie (visage compris, avec une prise de vue selon plusieurs angles). Au cas où il ne vous satisferait pas, vous avez toujours la possibilité de modifier certains paramètres et de le personnaliser de fond en comble. Une fois votre "vous" modélisé, il est temps d'aller voir le coach pour apprendre les rudiments du jet-ski, discipline star de la compilation (nous y reviendrons).
La mise en scène tourne très vite au ridicule.
Il y a donc un ersatz de mode "campagne" dans Kinect Sports Rivals, avec tout ce que cela implique en termes de cinématiques (insupportables et, pire, impossibles à passer) et d'habillage. Si, en soi, l'idée de Rare est bonne pour éviter de tomber dans le simple menu de sélection, force est de reconnaître que la mise en scène tourne très vite au ridicule, même pour un public plus jeune. Grosso modo, l'île servant de théâtre est marquée par des rivalités entre plusieurs équipes cherchant à dominer les autres. Pour sûr, ce n'est qu'un prétexte afin de nous balancer dans un univers où le sport régit tout : le succès est lié à la performance. Autre hic, il est parfois difficile de s'y retrouver réellement dans tout ce barnum, ce qui ne donne pas envie de s'impliquer au-delà des gestes à réaliser. Pourtant, il y a des objets à récolter, la notion de rivalité, des compétences spéciales à débloquer, des fans à amasser pour grimper en division et des niveaux à gagner dans chaque sport.
Graphiquement, Kinect Sports Rivals est loin d'être désagréable pour un titre du genre. Profitant de la puissance de la Xbox One, il arbore un résultat visuel de bon aloi, nourri par de belles textures, des effets explosifs d'excellente facture et un framerate exemplaire. Du reste, il faut se farcir des temps de chargement bizarrement ultra longs. Les optimistes diront qu'ils représentent un bon moyen de se reposer entre deux prouesses sportives. Mais cela reste quand même impardonnable en 2014, surtout pour un titre vantant les vertus du plaisir immédiat. Aussi, il y a les crashs liés au Kinect, qui a parfois la mauvaise idée de ne plus nous détecter pour une raison X ou Y. Cela est foncièrement lié à la taille du salon, sachant qu'il faut de la place horizontalement et verticalement. Pensez également à libérer l'espace de tout objet susceptible de perturber mémère Kinect (qui noircit l'écran en cas de couac, sans forcément mettre le jeu en pause). Et là, nous parlons bien d'une expérience uniquement solo...
Côté musiques, nous avons droit à quelques tubes donnant la banane, dans le sillage de "Alive" du groupe Empire of the Sun. Cela vous donne une bonne idée de la façon dont Rare entend motiver les troupes. Les bruitages, eux, sont dans le ton. Ah, et puis y a la voix française de Bruce Willis, mais ça, nous l'avons déjà dit.
Commenter 6 commentaires
Ceci-dit Jet-ski et l'escalade sont réussis et me font de l'oeil.
Donc trop cher en l'état mais plus tard à plus petit prix et c'est bon.
Sinon plus sérieusement vous avez fait ça dans un placard ??????????
j'ai un salon classique , voir même plus en longueur qu'n largeur ce qui a une importance dans ma réponse, j'ai strictement aucun problème, donc certains points du test sont limite choquant à croire que vs avez repris un mauvais papier, sinon sur ign il a 7.9/10 ce qui semble plus juste.
moi c'est plus le prix car sur 360 c'était 20€ de moins pour lememe contenu
Non parce que moi je n'ai vraiment aucun mal à avoir au moins 1,8 ou 2m dans un salon.
Surtout le recul qu'il faut pour un écran 46-50".
Pour les autres passez votre chemin. Kinect c'est surtout pour ceux qui ont du fric. Non en fait je dirais que c'est la One tout court. Le pauvre, lui, il va se payer la console avec ses moyens à savoir la PS4.
Sans rire cette fois, rien que pour la modélisation faciale, l'effort technologique et les deux jeux sympa je n'aurais pas mit 8 mais 11 ou 12.
Vraiment sévère mais ce n'est pas la première ni la dernière fois que je ne suis pas d'accords.