Just Cause 2 : notre test complet

Reproduire 1000km², cela n'est jamais un pari facile. Et, au sol, nous constatons de multiples défauts techniques en plus d'un manque de finitions flagrant.

Si nous retrouvons donc une belle variété de décors (plaines, montagnes enneigées, lacs etc...) la plupart des objets et villages se ressemblent. Aucune mesure n'a été prise pour diversifier ces éléments qui s'intègrent pourtant bien au paysage.

Bien que ce principal défaut puisse rapidement être gommé après quelques heures de jeu, la centaine de véhicules disponibles fera l'affaire pour occuper les joueurs. Mais, une fois de plus, un manque de finitions se fait ressentir au niveau de la gestion des dégâts. De plus, un clipping prononcé et de nombreux bugs de collisions, ou de textures, viennent entâcher des effets de lumières parfois bien trouvés.

Au niveau des personnages, nous retrouvons des modèles plutôt figés et inexpressifs. Si Rico s'en sort grâce à une animation fluide, le reste des personnages évolue de manière plutot maladroite dans l'archipel.

Malgré ces faiblesses, liées à la grandeur de la carte, nous prenons un réel plaisir à survoler l'île. Si, au sol, nous sommes déçus du manque de précision, la hauteur masque tout ces soucis techniques pour nous offrir une beauté incroyable. Avec des effets de lumières soignés et des conditions climatiques admirables, Panao  vue du ciel est un vrai bonheur pour les yeux. Les 1000km² de terrain nous offrent une distance d'affichage qu'il convient de saluer, et la fluidité reste constante quelque soit l'environnement traversé.

Au final, Just Cause 2 est beau et n'a rien à envier à d'autres productions. Malheureusement, les développeurs ont (une fois de plus ?) eu les yeux plus gros que le ventre et nous devons souvent faire face à un manque de finitions qui pourrait rebuter quelques joueurs tatillons.