Gears of War 4 : À quel point le nouvel épisode de la franchise chère à Microsoft est-il réussi ? Rendez-vous chez les Fenix.
Jouer cinq minutes à Gears of War 4 suffit pour constater que The Coalition n'est pas dans l'idée de créer une rupture, malgré le changement d'époque (25 ans plus tard, ce n'est pas rien) et l'intronisation de nouveaux personnages. Le studio s'est fait la cerise sur Gears of War: Ultimate Edition et, depuis, les mécaniques n'ont pas changé. Nous sommes bel et bien face à un digne héritier, conservant les forces (la jouissance des gunfights, l'aspect tactique du cover-shooting, le côté gore grotesque, le rechargement éclair qui fonctionne toujours aussi bien, le rythme qui ne s'arrête jamais vraiment). Certaines faiblesses aussi : zéro place à l'ouverture (ce qu'a fait Uncharted 4: A Thief's End) et la lourdeur propre au déplacement, lourdeur qui fait partie du charme.
Personne ne pourra reprocher à The Coalition de ne pas avoir essayé de pimenter un peu l'expérience.
L'inédit est donc à aller chercher du côté des ennemis, même si c'est à moitié vrai. Les robots du CGU, à l'exception des tourelles volantes, s'inscrivent finalement dans la lignée des Locustes : des petits bras et des plus gros très bien armés. Leur particularité ? Ils explosent à leur mort, avec une tendance à foncer vers vous avant de se faire hara-kiri. Leurs armes apportent un vent de fraîcheur : un fusil à pompe qui tire deux cartouches à la fois, pour des dégâts énormes, une mitraillette à la cadence de rêve ou encore le sniper sans lunette, mais ultra puissant.
Côté Essaim, ersatz des Locustes, c'est clairement... des Locustes : semblant de puits d'émergence, sbires quadripèdes qui servent de chair à canon, soldats plus capés, même la revisite des Brumak est là. En somme, nous avons moins l'impression d'affronter des ennemis new age que des skins, qu'ils soient membres de l'Essaim ou envoyés mécaniques du CGU. Dans l'absolu, ce n'est pas si grave, car l'efficacité du gameplay donne naissance à de belles sensations, qui valent encore le coup en 2016. L'essentiel à retenir est là, malgré le réchauffé.
Cela dit, personne ne pourra reprocher à The Coalition de ne pas avoir essayé de pimenter un peu l'expérience, au gré de séquences exotiques, souvent véhiculées. Parfois maladroites (nous ne dirons rien), elles ont le bon goût d'assurer le spectacle et de faire oublier quelque peu les tares de l'histoire et de la narration. Nous pensons notamment au dernier acte, hyper généreux et badass. Le genre de séquences qui mériteraient de pulluler un peu plus, à l'instar des Drones de l'Essaim.
Commenter 7 commentaires
Par contre est ce que vous avez plus d'informations concernant la gratuite des 4 jeux Gears sur 360 pour toute precommande ?
Il y a toujours un délai d'envoi plus ou moins long, au pire tu peux contacter le SAV xbox, ils sauront t'aider.
"Salut les gars, voilà le scénario c'est de sauver une vieille. Y'a un bon trio mais ça manque un peut de côté épique. Bref 13/20". J'ai l'impression de voir ma mère quand je lui demande si le film qu'elle a vu est bon ou mauvais et qu'elle balance sa critique en 2 phrases.
Puis la météo à un impact aussi bien sur la gameplay même si ce n'est pas dingue, que sur le visuel et sur l'ambiance général du titre. Le but c'est pas juste de l'implanter dans le gameplay, mais aussi de le mettre avant tout dans l'ambiance général du titre et je ne vois pas ce qu'on a lui reprocher.
Et niveau input lag pour ceux qui ont une tv Sony (modèle x85c) j'ai vu que le mode HDR posait problème niveau latence dans les controles ?!