TEST - Fist of the North Star: Ken's Rage 2 – Ça saigne dans nos consoles

Pour vous situer un peu dans cet univers, une guerre nucléaire éclate dans le monde et éradique, pour le coup, la végétation, mais aussi les océans. La « mort » règne sur cette terre où seuls quelques survivants essayent de subsister du mieux qu'ils peuvent. En insérant la galette dans notre console, la première chose qui nous saute aux yeux sont les graphismes. Au premier abord, nous avons eu l'impression de voir le moteur du premier opus tourner. Néanmoins, ce Fist of the North Star: Ken's Rage 2 est beaucoup plus fin, beaucoup plus propre, beaucoup plus net que son prédécesseur.

En nous lançant donc dans cette aventure, et au fur et à mesure des chapitres, nous avons l'impression de voir toujours les mêmes décors... vides... Et pourtant, les développeurs ont bien respecté le manga/animé d'origine puisque les environnements sont désertiques sur le papier. De plus, les niveaux sont en concordance avec l’œuvre de Tetsuo Hara (mangaka) ou encore de Masami Suda (Character Design du dessin animé). Mais où sont donc les défauts ?

Techniquement parlant, cette production est loin d’être une bombe, mais ce n'est pas non plus une grosse catastrophe. Si la modélisation des personnages principaux est tip-top, d'autres protagonistes peuvent laisser à désirer. De plus, certaines textures sont simplistes et sommaires. Point marquant, les ralentissements fréquents qui peuvent taper sur les nerfs. Une chute de framerate (images par seconde) qui apparaît, par exemple, lors d'un affichage de plusieurs ennemis à l'écran.

Autres choses ? Les cinématiques nous amusent et nous plongent littéralement dans cette atmosphère post-apocalyptique. En premier lieu, nous avons une narration sous forme de bande dessinée afin de nous mettre en situation avant le début d'une étape. Ensuite, nous retrouvons les phases, utilisant le moteur du jeu, pour compter des instants importants à cette histoire. Concernant ce point, par moment c'est plutôt bien réalisé (expression du visage), par moment, c'est tout juste limite. Mais le tout est compensé par des les vidéos de toute beauté afin de conclure avec classe des moments à vous donner la chair de poule.