Fire Emblem Fates : Après le succès de Fire Emblem: Awakening, Nintendo revient en force avec Fire Emblem Fates en proposant deux versions de base et une troisième en complément. Pari réussi ?
Cette narration est aussi servie par une bande-son de qualité, avec notamment un thème principal qui donne des frissons, et qui a une importance majeure dans la quête du héros. Le reste des musiques est plus classique, mais donne toujours envie de mettre le son au bon volume pour se mettre pleinement dans l'ambiance. Dommage qu'il n'y ait pas davantage de doublages, la majorité des dialogues étant simplement associée à des mots ou bruits résumant l'esprit de la phrase, en dehors de rares cinématiques où les personnages sont plus loquaces.
Chacun pourra trouver un défi à la hauteur de sa maîtrise stratégique et de sa patience.
Ces cinématiques reviennent d'ailleurs aux moments clés de l'histoire, pour leur donner encore plus d'importance et d'impact. Dignes d'un animé et tirant parti de l'effet 3D pour cacher leurs petites faiblesses, elles reviennent forcément trop peu souvent. Le reste de la mise en scène se fait avec des séquences également peu fréquentes tirant parti du moteur de jeu, ou beaucoup plus généralement avec des dialogues et des illustrations mouvantes de personnages. Sur le terrain, les combats alternent entre déplacements sur un décor plat et rétro, presque trop simpliste pour ne pas être dû à la volonté d'insuffler un peu de nostalgie, et les animations de combat, dynamiques, mais assez répétitives, surtout quand le joueur ne peut pas influer sur celles-ci. Le principal est que, malgré des couleurs mornes propres à l'univers et un certain manque de vie dans les décors et les images montrés, tout fonctionne, et nous avons vraiment l'impression d'évoluer dans un univers crédible et cohérent.
Avec une narration et une mise en scène de haute volée, Fire Emblem Fates se devait de proposer un gameplay qui tient la route, surtout quand, malgré un scénario très présent, ce sont ses mécaniques de jeu qui nous occupent le plus. Déjà, l'une des grandes qualités du titre, c'est de pouvoir paramétrer sa difficulté à plusieurs niveaux. De base, après avoir choisi entre Héritage et Conquête, qui offrent donc chacun un défi un peu différent, trois degrés de difficulté peuvent être choisis, avant enfin d'opter pour une partie normale, où les alliés reviennent à la vie en fin de combat, et Classique, avec une mort permanente. Ainsi, d'un extrême à l'autre, vous pouvez soit parcourir quasiment toute l'aventure sans trop de préparation entre les chapitres ni trop de réflexion tactique sur le terrain, soit vivre une expérience où chaque combat demande un entraînement important et où chaque tour devra être savamment approché. Entre les deux, après quelques essais, chacun pourra trouver un défi à la hauteur de sa maîtrise stratégique et de sa patience.
Commenter 3 commentaires
Sinon merci pour le test, j'ai la version collector et je pense jouer dans cet ordre : Hoshido, Nohr et Héritage (du plus simple au plus difficile selon les dires)...
Pas pour la vasfr, elle est horrible sinon très bon récapitulatif.
Mais ça m'a pas choqué le doublage anglais, quand c'est dans un contexte « fantastique » la langue m'importe peu perso.