TEST - Duke Nukem Forever - Mieux vaut tard que jamais ?

Un air de déjà-vu...ou pas

Ceux ayant joué à l'opus précédent ne seront pas dépaysés par Duke Nukem Forever et son gameplay. Le jeu possède cette lourdeur dans les contrôles, qui n'est pas sans rappeler les FPS de la décennie passée.

Les commandes sont pratiquement les mêmes et le jeu ne passe d'ailleurs pas trop de temps à vous les expliquer, vu que rien de bien nouveau n'est à signaler. Par contre, quelques petits changements du gameplay sont à prendre en compte.

Une histoire d'Ego

Tout d'abord, les médipacks et autres indicateurs de vie ont été remplacés par une barre d'énergie à rechargement automatique que nous ne connaissons que trop bien. Point besoin de chercher frénétiquement les packs de soin dans les niveaux cette fois-ci, nous mettre à couvert alors que l'écran clignote en rouge suffira à éviter une mort certaine.

La barre de vie est en réalité l'ego de Duke, qui baisse quand celui-ci se fait toucher.  Dans les modes de difficultés normal et difficile, il n'en faut pas beaucoup pour froisser l'ego du grand blond à la chaussure noire, et nous nous retrouvons bien souvent à aller nous cacher derrière un mur ou courir en cercles pour éviter le game over. Il est un peu déconcertant de devoir jouer à cache-cache avec les ennemis alors que notre héros est censé être un rempart humain qui encaisse les balles sans broncher

Un arsenal classique mais efficace.

Plus contestable encore, la limite du nombre d'armes portée par le héros a été rabaissée à deux. Tel un spartan issu d'Halo, Duke ne pourra porter que deux armes sur lui, avec un nombre limité de munitions. Chaque arme est maintenant plafonnée à un total assez faible de munitions qu'on atteint bien vite. Fini le Duke qui faisait office de dépôt d'armes ambulants, il faudra faire le tri et accepter de voyager léger. 

Les armes ont également des chargeurs inexplicablement petits, et il n'est pas rare de passer plus de temps à les recharger qu'a trouer la peau des ennemis avec (mention spéciale au Desert Eagle de Duke et à son chargeur à six balles).

Concernant la diversité de l'arsenal, rien de bien nouveau ici. Le fusil à pompe surpuissant, le freeze ray, le Desert Eagle plaqué or de Duke, le RPG, le devastator, ainsi que le ripper  sont tous de la partie pour notre plus grande joie. Les fameuses Pipe-bomb, Holoduke et boites de stéroïdes font également leur grand retour