TEST - Duke Nukem Forever - Mieux vaut tard que jamais ?

Come get some ! 

Ici pas de surprise, la voix grave et profonde de Jon St Jon fait des merveilles et Duke dispense ses commentaires grivois en éclatant les ennemis comme lui seul sait le faire.

La plupart des répliques venant de Duke Nukem 3D ont fait le voyage et nous les retrouvons avec plaisir, réenregistrées pour l'occasion en meilleure qualité. Quelques nouvelles répliques aux provenances cinématographiques diverses sont à attendre, ainsi que quelques petits piques envers certaines grosses licences, telles que Halo, Dead Space, ainsi que Call of Duty par exemple. L'humour, bien que vieillot, fait mouche et confère à Duke Nukem Forever un attrait certain.

Le doublage français, surtout celui de Duke, est d'ailleurs remarquablement bon, même si la VO s'impose d'elle-même de par le timbre unique de la voix de Jon St Jon.

Musiques et bruitages.

Le thème emblématique ''grabbag'' est revenu dans une version moins crasseuse et aux sonorités plus modernes, en conservant toutefois le riff de base croustillant qui faisait tout l'attrait du morceau. Il est bon de noter que la version du thème reprise par Megadeth en 1999 censée figurer dans le jeu n'a pas été retenue.

La musique en général est assez discrète, et ne se manifeste souvent que par incréments dans les scènes de combats ou de plateformes. Les grognements de douleur des ennemis en agonie et les bruits de balles pénétrant leur chair se chargent de nous remplir les oreilles les trois quarts du temps. 

Les bruitages des armes sont satisfaisants dans l'ensemble, même si nous pourrions reprocher à certaines armes d'avoir des sons pas très crédibles, comme celui du Ripper dont le bruit de fonctionnement est indigne de celui d'une mitraillette à trois canons censée mettre les ennemis en pièces.

Une durée de vie honnête.

Duke Nukem Forever possède 24 chapitres qui s'étalent grosso modo sur une douzaine d'heures sans trop forcer et en difficulté normale, ce qui est le double de la plupart des FPS de cette génération.

Malheureusement, les modes multijoueurs ne risquent pas de vous faire replonger dans le jeu. D'une qualité à faire rougir de honte celui de Duke Nukem 3D, qui avait propulsé le titre au rang de jeu culte, celui de Duke Nukem Forever est hélas très mauvais, surtout sur consoles ou les déconnexions intempestives et autres lags sont légions.

Une fois le jeu fini, les extras débloqués sont de bonne facture, et en dehors d'une frise chronologique assez bien faite retraçant l'histoire du jeu, figurent des artworks, des captures de toutes les versions du jeu avec les différents moteurs (1996/1999/2001/2003/2006), ainsi que moult autres bonus sympathiques.