Dragon's Crown : Un jeu qui prend aux tripes ?
Vous croyez avoir affaire un simple beat'em all où il suffit d'appuyer sur une touche pour avancer et sur une autre pour attaquer ? Que nenni ! La jouabilité de Dragon's Crown est d'une richesse à en faire perdre la tête. Tout d'abord, il faut savoir que six protagonistes, de différentes classes, peuvent être sélectionnés. Chaque héros a ses propres techniques offensives et défensives. Néanmoins, la prise en main reste globalement identique.
À vous de bien maîtriser la manette pour devenir un dieu du corps-à-corps.
Un bouton permet de donner un coup, classique... En combinant ce dernier avec le joystick, il est possible d’enchaîner divers combos qui explosent littéralement un adversaire. Ceux-ci peuvent également être joints à d'autres assauts dévastateurs pour rouer de coups, toujours plus nombreux, son rival comme il se doit. Une partie du pad donne la possibilité de choisir divers objets/armes en cas de besoin. Le joystick droit, lui, est utilisé pour demander un petit service à un fripon qui nous accompagne durant une quête. Il faut alors déplacer une sorte de curseur à l’écran et amorcer une action avec la gâchette droite pour que ce dernier daigne ouvrir un coffre, ou débloquer une porte. Cette partie du gameplay est vraiment fastidieuse puisque qu'il faut jongler avec ses pouces pour donner un ordre ou exploser de vilaines bêtes. À vous de bien maîtriser la manette pour devenir un dieu du corps-à-corps.
La conclusion d'une étape se termine avec un tableau de statistiques et un gain en niveau. Oui, chaque guerrier évolue et obtient des points de compétences. Il est ensuite possible de se procurer de nouvelles techniques. Quoi d'autre ? L'argent est essentiel dans Dragon's Crown. Un compagnon trépasse ? Quelques pièces d'or et c'est reparti. Une envie d'acheter un ustensile meurtrier ? La bourse est de rigueur. La nécessité de ressusciter un camarade ? Money, money, money. Gérer ses finances est ainsi essentiel pour progresser rapidement. Dans la cas contraire, il faut recommencer indéfiniment des missions pour remplir ses poches...
Une épopée en solitaire ? Oui et non. Le joueur a la possibilité d’éveiller ses acolytes en cours de partie, en trouvant des piles de squelettes. De ce fait, il peut réaliser un monde avec trois autres héros. Problème : l’intelligence artificielle laisse vraiment à désirer... Nos compères ont la fâcheuse tendance à foncer tête baissée vers des pièges plutôt que de trucider du gnome. Les moments en multijoueur, en local ou en ligne, sont plus qu'appréciables pour le coup.
Note : petit avantage pour la PSVita et son écran tactile : il suffit de tapoter un coffre, une porte, ou un endroit particulier, pour interagir avec notre fripon. Adieu alors au second joystick fastidieux.
Commenter 11 commentaires
En 30h, on a tout juste fini le mode normal (dont 1fois un rush en 2h pour le 2eme personnage, car seul le perso du joueur 1 valide sa progression dans la quête principale) et toutes les quêtes de cette difficulté.
Sachant que y a 3modes, un donjon de 99etages qui se débloque a la fin du normal, et le tout avec 6persos jouables totalement différents... c'est clair que la durée de vie est monstrueuse
A ceux qui ne joueront pas à 4 : je déconseille l'aide des bots.
Ils sont vraiment pas doués, et ca foncitonne un peu comme dans diablo : plus y a de joueurs (bot inclus), plus la difficulté est corsée. Donc au final, jouer seul avec 3bots, ca revient à jouer seul mais devoir faire le boulot de 4joueurs :p
Plus qu'à attendre sa sortie en octobre.
Je l'ai reçu hier, et j'ai déjà claqué 7h30 dessus en une journée, c'est dire à quel point c'est addictif. Meilleur en tout point que Muramasa pour moi. Et pourtant, je n'en attendais rien de spécial malgré les bonnes critiques avant de l'avoir entre les mains (je pensais qu'il m'occuperait juste un peu avant Ys).
Achetez-le, c'est du bon.
Ensuite je recommencerai avec le Mage. Puis le nain. Puis... Bref, vous m'avez compris : ce jeu est tout sauf lassant.
Tout simplement énorme, foncez !!