TEST - Dead Rising 2: Off the Record - Joyeux Bwhaaaaaalloween !

Pour ce qui est du gameplay, nous vous invitons une fois encore à aller consulter notre dossier de l'année dernière, les mécanismes de jeu étant rigoureusement les mêmes, à quelques exceptions près. Nouvelles armes, nouvelle zone (une fête foraine extraterrestre avec ses quelques attractions amusantes), nouvelles cartes combo et, surtout, un appareil photo qui nous permettra de prendre des clichés insolites de notre choix, qu'ils soient violents, horrifiques, comiques ou érotiques, ou indiqués par le jeu, leur réussite nous offrant de nombreux points d'expérience très utiles pour gagner des niveaux. Le maniement de ce dernier n'est malheureusement pas immédiat, son utilisation étant souvent nécessitée en plein combat alors que nos mains sont déjà occupées à manipuler d'autres boutons.

Le principe repose donc sur les mêmes inépuisables mécanismes que certains adoreront et d'autres détesteront : trancher du zombie, trouer du zombie, casser du zombie, aplatir du zombie, bref, tuer du zombie en masse. Des tas d'objets présents dans l'environnement pourront nous servir d'armes, la plupart d'entre eux pouvant être fusionnés avec d'autres pour créer une arme encore plus délirante et puissante. Un vrai beat 'em all dans l'âme, qui souffre toujours de ce manque de liberté imposé par le chrono permanent qui nous oblige à réaliser les missions principales et annexes sans traîner, sous peine de perdre des survivants, voire échouer dans la trame principale, ce qui n'est pas forcément synonyme de Game Over. Il est ainsi possible de délaisser les quêtes pour se trimballer dans les larges et passionnants environnements des à-côtés de Fortune City, mais le jeu perd alors de son intérêt.

Le mode multijoueur Terror is Reality et l'histoire coopérative sont remplacés par un mode Bac à Sable, nous ouvrant les portes de la ville, sans limite de temps, avec la possibilité d'accumuler de l'argent et de l'expérience pour le mode solo, seul ou avec un ami. Une vingtaine de défis, qui auraient pu être beaucoup plus stimulants, sont à débloquer en tuant des zombies. S'il est enfin appréciable de pouvoir arpenter la cité du vice sans limite de temps, celle-ci parait désormais bien vide et ennuyeuse sans contact avec des survivants alliés, ceux présents dans ce mode étant hostiles. Il aurait été préférable de supprimer ou d'allonger la limite du temps du mode solo pour que nous puissions profiter de tous les bons côtés du jeu lors de la campagne.

Si vous avez accroché à ce système de jeu, se replonger dans l'aventure ne posera aucun souci. Ceux qui ne l'auraient pas aimé peuvent passer leur chemin, et ceux qui souhaiteraient le découvrir pourrait bien trouver en cet opus une porte d'entrée à la série.