TEST - Dead Rising 2: Off the Record - Joyeux Bwhaaaaaalloween !

Si vous n'avez pas vu notre excellent test rédigé l'année dernière pour Dead Rising 2, nous vous invitons à aller le consulter tout de suite pour mieux comprendre notre analyse du jeu.

L'histoire d'Off the Record nous permet non pas de vivre une suite à Dead Rising 2, mais bien une alternative à cette aventure. Cette fois, nous incarnons Frank West, héros du premier opus qui, suite au succès médiatique qu'il a rencontré après les évènements de Willamette, a brûlé la vie par les deux bouts avant de se retrouver sur la paille et devenir totalement has-been. Pour se racheter une notoriété et pourquoi pas gagner un peu d'argent, il se rend donc à Fortune City pour participer à Terror is Revolution, un jeu de téléréalité à base de zombies domptés qui va malheureusement déraper ce jour-là, livrant les spectateurs et toutes les personnes présentes sur place à eux-mêmes.

Oui, le pitch de départ est le même qu'avec Chuck Greene. Eh oui, toute l'histoire jusqu'au dernier chapitre sera absolument la même qu'avec Chuck Greene. Mêmes psychopathes, mêmes survivants, même intrigue, seuls les dialogues auront légèrement changé pour coller au nouveau personnage principal, et encore, ceux-ci ont grandement perdu en saveur. La personnalité de séducteur et de crâneur au fond du trou de Frank, qui a décidé de profiter de l'incident pour réaliser le reportage de sa carrière, n'est absolument pas mise en avant. Finies l'émotion avec Katey Greene et les relations ambigües avec Rebecca la reporter survivante, Sullivan le gardien de la sécurité imposant ou Stacey la défenseuse des zombies. En dehors d'un changement de fin finalement très subtile et presque prévisible, le scénario n'a en rien changé.

De plus, l'histoire qui rend hommage à tous les films de zombies clichés, très drôle et grisante lors d'un premier passage, n'a quasiment aucun intérêt lors du second, les lignes de dialogues étant à peu de choses près les mêmes, et les ennemis dingues étant finalement assez énervants. Ainsi, le scénario ne plaira qu'aux puristes avides d'une seconde vision de cette histoire, ou aux néophytes qui auraient injustement manqué l'épisode original.