TEST - Call of Juarez: Gunslinger - De retour du far west

Avec son petit côté cel-shading à la Borderlands, Call of Juarez: Gunslinger est aux premiers abords plutôt joli et agréable à regarder. Seulement, certains passages sont bourrés d'alliasing, quelques textures s'avèrent plutôt moches et c'est techniquement dépassé. Lorsque des niveaux sont tape-à-l'œil, d'autres se retrouvent vides et sans âmes. Une réalisation un peu en dent-de-scie.

Avec son petit côté cel-shading à la Borderlands, aux premiers abords cela semble plutôt joli et agréable à regarder.

En outre, il est possible de détruire quelques éléments du décor afin de récolter encore un peu d'expérience et de prolonger vos combos, ce qui prouve que le jeu n'est pas totalement à la ramasse d'un point de vue technique. Les doublages - en anglais et sous-titrés en français - sont assez bien réalisés et mettent dans l'ambiance de ces films qui ont tant fait frémir. Les musiques renforcent un peu plus cette immersion dans ces contrées sauvages.

Mais là où le bât blesse, c'est au niveau de la linéarité du titre. En effet, dans ces endroits dépaysants, vous aurez certainement envie de vous promener un peu, de vous perdre dans ces étendues gigantesques dignes de tous bons westerns qui se respectent. Or ici ce n'est pas le cas, les niveaux ne vous laissant que trop peu de liberté, ce qui a le mérite de rendre certains passages quelque peu frustrants. Se déroulant sur environ six heures, l'intrigue ne vous laisse pas d'autre choix que d'avancer en ligne droite encore et encore. Une fois le titre fini et pour compenser l'absence de mode multijoueur, vous aurez accès à la difficulté Authentique (un cran au-dessus de difficile), que vous pourrez surmonter en gardant vos niveaux et compétences. Ajoutez à cela les modes arcade orienté scoring et duel et vous obtiendrez une durée de vie honorable.