TEST - Call of Juarez: Gunslinger - De retour du far west

Oubliez Call of Juarez: The Cartel, son gameplay rigide et son éloignement de la série de base pour aller explorer des contrées un peu plus modernes. Call of Juarez: Gunslinger nous replonge avec plaisir dans l'Ouest américain et plus précisément en 1910 dans un saloon à Abilene, en plein cœur du Kansas. Genre prédominant dans le monde du cinéma, les jeux de western se font un peu rares. Bien heureusement, quelques productions telles que l'excellent Red Dead Redemption sont là pour le faire perdurer, lui qui mérite une place de choix.

Bien que le titre soit un FPS des plus classiques, il dispose de quelques originalités plutôt intéressantes.

Voici donc le principe de base de Call of Juarez: Gunslinger et de son protagoniste âgé et accro à la bouteille, Silas Greaves. Le jeu commence lorsque ce charismatique et mystérieux ancien chasseur de prime pénètre dans le saloon. Après s'être installé à une table et avoir commandé un bon verre, un groupe de personnes le rejoint et l'invite à raconter ses anciens exploits face à des grands noms qui vous parleront certainement : Billy the Kid, Jesse James, Sundance Kid, les Dalton et bien d'autres encore que nous vous laissons découvrir. 

Vous l'aurez donc compris, chaque "histoire" racontée se déroule - et se joue - sous forme d'épisodes. Bien que le titre soit un FPS des plus classiques, il dispose de quelques originalités plutôt intéressantes. En effet, si le périple de Silas Greaves est plutôt bien conté et prenant par la même occasion, il n'est pas rare pour lui de se tromper, d'avoir des trous de mémoire ou même de mentir. Les conséquences sur le gameplay ? En pleine partie, le jeu se rembobinera pour que vous rejouiez un certain passage d'une manière totalement différente. Si les mécanismes du titre n'inventent rien, son côté arcade plaira à certains. Rien de bien exceptionnel à comprendre ou à assimiler, une fois les flingues en mains, les balles fusent dans tous les sens avec un petit côté jouissif en prime lorsque nous balançons quelques bâtons de dynamite.

Mêlant QTE, Bullet Time et duels comme dans les vrais films de western, le gameplay gagne rapidement en intensité et si vos ennemis savent plutôt bien viser - même de loin -, une sorte de seconde chance vous ait offerte (si la jauge prévue à cet effet est bien remplie). Elle vous permet d'éviter la fameuse balle mortelle et, par extension, de rester en vie. Toutefois, même si les adversaires savent viser, l'IA est, quant à elle, assez ridicule, puisque vos assaillants restent plantés - la plupart du temps - à leur place, comme s'ils attendaient que vous leur colliez une balle entre les deux yeux. L'arbre des compétences, divisé en trois catégories selon vos goûts, offre la possibilité d'être encore plus puissant et bien que ce ne soit pas réellement un défaut, cela peut rendre le jeu un peu monotone sur la longueur.