Batman: Arkham Origins : Ou The Dark Batou ?
Graphiquement parlant, Batman: Arkham Origins est une évolution à la fois positive et régressive de Batman: Arkham City. Effectivement, si l’épisode a indéniablement poussé d’un cran niveau détails, force est de constater que le moteur en souffre. Le framerate, pour ne citer que lui, ne suit pas toujours nos envolées et balades sympathiques dans Gotham. En outre, quelques bugs apparaissent çà et là, comme pour prouver qu’il faut vite passer à autre chose. Après, restent cette modélisation d’orfèvre (surtout pour Batman et son costume/armure qui s'use aussi au fur et à mesure) et ce character design parfait, rendant alors aux hommages à l’immense galerie d’allumés peuplant l’univers DC Comics. Un vrai régal.
Une évolution à la fois positive et régressive de Batman: Arkham City.
Sinon, cette itération reprend la quasi-totalité du gameplay mis en place par ses prédécesseurs. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne ? En bref, les habitués de la franchise retrouveront très vite leurs marques, mais seront sans doute un peu surpris par la puissance et la lourdeur se dégageant des pugilats, dignes représentants de la violence et de l’apprentissage par la violence. Pour autant, cela n’empêche en rien le plaisir de retrouver ce système de combat technique, car basé sur le timing (toujours être sur le qui-vive pour savoir quand frapper et quand contrer). À ce titre, certains ennemis, plus agiles que d’autres, demandent désormais un double contre pour ne pas prendre de coups, tandis que d’autres n’hésitent pas à enfiler l’armure – même les gros – pour donner du fil à retordre. Tout est permis quand il s’agit d’empocher une prime…
Toujours concernant les joutes, Batman: Arkham Origins a bien évidemment son lot de boss haut en couleur à affronter. Offrent-ils des séquences mémorables, à la manière de David contre Goliath ? C’est assez variable, mais plus ou moins homogène en fonction de la popularité du super-vilain (à côté de Bane, Firefly ne fait pas le poids). Toutefois, Warners Bros. Montréal n’a pas pu éviter le recyclage sur certaines phases, nourri par cette prise en main qui n’a pas bougé. Les inconvénients de ses avantages comme dirait l’autre.
Pour pimenter un peu le spectacle, Batman dispose d’un accessoire inédit en plus des Batarangs et autres, matérialisé sous la forme de gants électriques pour augmenter sa puissance d’attaque. Cette arme fonctionne comme un super mode issu d’un beat them all, tout en rappelant la super armure du portage Wii U de Batman: Arkham City. En martelant les malfrats, une jauge en forme de pile s'emplit ; une fois les 100 % atteints, l’homme chauve-souris active le gadget pour électrocuter ses assaillants et, par extension, s’en défaire plus rapidement. Utiles en combat, ces gants le sont également pour activer certains mécanismes (raviver les batteries pour ouvrir une porte, entre autres). Autre ingrédient nouveau : l’opportunité d’accrocher une corde entre deux murs pour se créer un point haut, en sus de ceux déjà présents (cela remplace la tyrolienne, soit dit en passant). Cela peut aussi s’avérer précieux au cours des rixes, étant donné qu’attacher un vilain à un autre les assomme tous deux. En somme, Warner Bros. Montréal a pensé à développer l’arsenal de Batman, pas foncièrement de manière révolutionnaire (les grenades collantes sont peu ou proue une nouvelle appellation de celles de glace d'Arkham City). Ne nous faisons pas l’avocat du diable, un prologue ne peut pas offrir des gadgets plus dévastateurs que ceux de ses suites.
Commenter 21 commentaires
Autre chose je vais parler de ce qui me dérange et c'est le côtés proche de Nolan dont le test parle. C'est vraiment dommage, ça fait vraiment un peu appat facile. Les 2 grands méchant hormis les assassins de seconde zone, ne sont autres que Bane et Le Joker, les 2 méchants des 2 derniers Nolan (je ne spoil rien si vous avez suivi l'actualité du jeu). Qui plus est très proche visuellement. Surtout le Joker qui en finit avec son large sourire mais qui passe à une bouche normal avec un sourire dessiné tel le Joker du film. Et en plus il a la voix du film(la voix de Mickael Kyle dans ma Famille d'Abord) et non plus celle de la série animé. (celle de Emett Brown dans Retour versle futur). En parlant casting vocal d'ailleurs plus aucune voix n'est la même sauf celle de Batman.
En bref on a du mal à se mettre dans l'ambiance de ce prologue, perdu entre l'héritage des 2 précédents Opus, la trilogie cinéma et le New 52. Pour moi il y a un très gros problème à ce niveau c'est qu'on ne sait plus dans quel sens on va. Surtout lorsqu'un season Pass est annoncé et que le DLC solo est basé sur le même comics de l'entrainement de Wayne que le film..
Un autre point noir c'est de ce repérer dans la map et les menus. Elle est très grande mais on se perd très souvent. Le menu est très fouillis. On s'habitue mais on est jamais à l'aise.
Perso je lui aurais mit 17, ce qui reste proche de ce test. Il est bon mais au final ce n'est pas le jeu en lui même qui me déçois c'est l'histoire qui tire un peu partout.
Et pour les voix aussi -_-
mais bon jeux , il reste un très bon jeux avec une correcte duré de vie
Pour le Joker, c'était annoncé depuis longtemps que ça ne sera plus le même doubleur en français, ni même en vo (Mark Hamill faisait la voix).
Autrement dis le même qui a fait la VF de Heath Ledger et personnellement je la trouve adapté à Arkham Origins. (Stéphane Ronchewski)
Je n'ai pas encore fini le jeux mais franchement le scénario est super intéressant et bien amené, on se rapproche de l'univers de C.Nolan, bref je donnerais mon avis global quand je l'aurais terminé. Mais pour l'instant je suis tout sauf déçu, certes le fossé entre City et Origins n'est pas le même qu'Asylum et City mais il y en a un et il me suffit. Au niveau des graphisme je trouve vraiment ça plus beau que City surtout Batman enfaite (même si j'adore celui des autres Arkham).