Batman: Arkham Origins : Ou The Dark Batou ?
Pour un soir de Noël, Gotham est bien sombre et il se trame quelque chose de vraiment noir dans les ruelles malfamées peuplant les alentours. Un certain Black Mask a décidé de semer la zizanie, faisant appel à des flics corrompus pour monter l’échelle du crime. Mais un mystérieux justicier prénommé Batman veille dans l’ombre pour protéger la ville, malgré son statut de paria. Et pendant que certains vont ouvrir des cadeaux et se repaitre en famille, le super-héros a une nuit pour se débarrasser d’une horde de huit assassins lancés à ses trousses, car commandités par ce fameux Black Mask. Le hic, c’est qu’il est seul, ou presque…
Heureusement que c’est le soir de Noël…
Batman: Arkham Origins est donc le prologue de Batman: Arkham Asylum et Batman: Arkham City. En d’autres termes et fort logiquement, il ne faut pas s’attendre à un Batman sûr de ses forces. Premier point essentiel. Deuxième point essentiel, il est aidé à distance par un Alfred très protecteur, qui lui rappelle sans cesse qu’il n’a pas à encaisser toutes les douleurs infligées par les pires malfrats et que derrière son masque et son armure, il reste un homme pouvant être brisé en mille morceaux. En ce sens, le scénario rappelle beaucoup ceux de la trilogie de films réalisés par Christopher Nolan, dans cette propension à mettre face à face des monstres humanoïdes qui ne reculent devant rien et un orphelin milliardaire qui soigne sa peine en encaissant les coups, tel le seul espoir de l’humanité.
D’ailleurs, il est assez curieux de constater que certains dialogues font directement échos aux longs-métrages, pour la simple et bonne raison que nous assistons à l’ascension d’un héros (Batman Begins) et de sa Némésis (The Dark Knight). Sans trop en dire non plus pour ne pas gâcher les surprises (et le twist qui va avec), sachez simplement que Batman: Arkham Origins offre la meilleure histoire de la trilogie, vidéoludique cette fois. Concrètement, elle est moins bordélique que celle de Arkham City, tout en étant plus ouverte que celle de Arkham Asylum. En outre, elle s’appuie sur des éléments du passé (la rencontre avec Gordon par exemple) pour expliquer le présent et l’avenir (la relation qu’entretiennent désormais les deux personnages pour continuer dans l’exemple).
Pour accompagner cette descente aux enfers d’un justicier masqué en plein apprentissage, les développeurs ont donné naissance à une ville de Gotham sombre et limite dépressive. Le tout est guidé par une musique au parfum gothique et nimbée d'une atmosphère délétère, presque flippante et viscérale, où seuls les flocons d’hiver semblent ressembler à des lueurs d’espoir, comme un blanc brillant dans des profondeurs abyssales. Heureusement que c’est le soir de Noël…
Commenter 21 commentaires
Autre chose je vais parler de ce qui me dérange et c'est le côtés proche de Nolan dont le test parle. C'est vraiment dommage, ça fait vraiment un peu appat facile. Les 2 grands méchant hormis les assassins de seconde zone, ne sont autres que Bane et Le Joker, les 2 méchants des 2 derniers Nolan (je ne spoil rien si vous avez suivi l'actualité du jeu). Qui plus est très proche visuellement. Surtout le Joker qui en finit avec son large sourire mais qui passe à une bouche normal avec un sourire dessiné tel le Joker du film. Et en plus il a la voix du film(la voix de Mickael Kyle dans ma Famille d'Abord) et non plus celle de la série animé. (celle de Emett Brown dans Retour versle futur). En parlant casting vocal d'ailleurs plus aucune voix n'est la même sauf celle de Batman.
En bref on a du mal à se mettre dans l'ambiance de ce prologue, perdu entre l'héritage des 2 précédents Opus, la trilogie cinéma et le New 52. Pour moi il y a un très gros problème à ce niveau c'est qu'on ne sait plus dans quel sens on va. Surtout lorsqu'un season Pass est annoncé et que le DLC solo est basé sur le même comics de l'entrainement de Wayne que le film..
Un autre point noir c'est de ce repérer dans la map et les menus. Elle est très grande mais on se perd très souvent. Le menu est très fouillis. On s'habitue mais on est jamais à l'aise.
Perso je lui aurais mit 17, ce qui reste proche de ce test. Il est bon mais au final ce n'est pas le jeu en lui même qui me déçois c'est l'histoire qui tire un peu partout.
Et pour les voix aussi -_-
mais bon jeux , il reste un très bon jeux avec une correcte duré de vie
Pour le Joker, c'était annoncé depuis longtemps que ça ne sera plus le même doubleur en français, ni même en vo (Mark Hamill faisait la voix).
Autrement dis le même qui a fait la VF de Heath Ledger et personnellement je la trouve adapté à Arkham Origins. (Stéphane Ronchewski)
Je n'ai pas encore fini le jeux mais franchement le scénario est super intéressant et bien amené, on se rapproche de l'univers de C.Nolan, bref je donnerais mon avis global quand je l'aurais terminé. Mais pour l'instant je suis tout sauf déçu, certes le fossé entre City et Origins n'est pas le même qu'Asylum et City mais il y en a un et il me suffit. Au niveau des graphisme je trouve vraiment ça plus beau que City surtout Batman enfaite (même si j'adore celui des autres Arkham).