Il était temps de passer de l'autre côté.
Certes la carte est vaste, certes les activités sont pléthore, mais le jeu n’en est pas moins relativement court, à peine plus de dix heures pour terminer la partie solo par le biais de six séquences principales, plus une spéciale qui fait le lien avec un autre opus de la série, et quatre dans le présent. C’est court, mais les activités annexes relèveront certainement l’intérêt et surtout le plaisir et la diversité de ce que le jeu offre au joueur.
Ubisoft Sofia s’est juste contenté de prendre le meilleur d’AC III et d’AC IV, de mettre tout ça dans un mixer et d’accoucher de Rogue.
Question missions principales, l'aventure souffre d’une perte de vitesse par moments, due à des missions trop longues ou mal rythmées, sans parler de certains ralentissements - voire de légers freezes - qui apparaissent çà et là ; c’est certes fugace, mais ce n’en est pas moins agaçant, surtout lors d’une course-poursuite… En plus de cela, certaines textures font clairement plus que tache dans le décor, c’est indigne d’un titre de fin de génération. Mais nous passons rapidement outre, tant le jeu est très agréable à jouer et qu’il propose, malgré son évidente repompe au niveau des environnements et du gameplay des deux précédents opus, quelques petites idées bien trouvées, tels le fusil silencieux et le lance-grenades, pour ne citer qu’elles.
De là à dire qu’Assassin’s Creed Rogue est à Assassin’s Creed IV: Black Flag ce que Brotherhood était à AC II, il n’y a qu’un pas, que beaucoup oseraient. Pourquoi ? Tout simplement parce que Brotherhood apportait bien plus à la licence - la Confrérie, déjà, les 100% de synchronisation, etc. (la liste est trop longue) - que ne le fait Rogue. Loin de nous l’idée de dénigrer cet opus qui fait ce que nous lui demandons, proprement, mais sans plus. Il est dommage de voir qu’Ubisoft Sofia n’a pas osé prendre plus de risques et s’est juste contenté de prendre le meilleur d’AC III et d’AC IV, de mettre tout ça dans un mixer et d’accoucher de Rogue.
Graphiquement, il est bien évidemment difficile de passer d'un Assassin's Creed Unity à un Assassin's Creed Rogue sans tiquer. Toutefois, Ubisoft parvient à tirer la quintessence des consoles d'ancienne génération en proposant le maximum possible en termes de rendu et, plus important, de fluidité. Quoi qu'il en soit, l'ambiance visuelle qui se dégage des colonies américaines est très immersive, sans compter les quelques passages dans le froid des mers du Nord, avec banquise et neige à foison. Cette variété d'atmosphères a largement de quoi pallier le moteur vieillissant.
Commenter 6 commentaires
Je me suis demandé comment allais tu jouer sur une console même pas sortie ou une console trop vielle pour jouer a ce jeu .
Bon bin dommage au départ je pensais que la double dose d'AC était une bonne nouvelle , au final cela se résume a du copier/coller et du baclage.
Après faut voir les choses tel quel le sont. River Valley est une zone maritime mais a plus pour vocation de proposer une mega frontière à l'image d'AC3 et la Zone North America une zone maritime comme Black Flag, mais plus hostile à cause des glaciers notamment.
Bref, pour ceux qui comme moi on aimé AC3 ou Black Flag, c'est le jeu qu'il faut.
Car le côté templier est l'originalité qui m'attire vers celui-ci plus que vers les autres !
Sachant que Rogue a ce qui se fait de mieux dans AC3 et AC4, je me dis pourquoi pas ! ^^
Merci d'avance !