TEST - Assassin's Creed II

Patrice Desilets et son équipe de développement n'ont cessé de le clamer : Assassin's Creed II propose un large éventail de nouveautés qui ôte au jeu toute répétitivité. Alors qu'en est-il manette en main ?

Si la prise en main du personnage est en tout point identique que précédemment, avec des contrôles intuitifs et une grande précision, un nouveau panel de mouvements vient compléter la jouabilité du jeu.

D'abord au niveau des armes. Finie l'époque ou Altaïr n'avait en sa possession que sa fidèle épée, son couteau et ses petites lames de lancer, le système monétaire permet désormais à Ezio de bénéficier d'une armurerie très complète allant de l'épée de base au fauchon, en passant par toute une gamme d'armes toutes plus redoutables les unes que les autres. S'ajoutent égal ement les bombes fumigènes afin de se débarrasser d'un groupe d'ennemis et disparaitre au sus et à la vue de tous. Le pistolet caché vient compléter les couteaux de lancer sans dénaturer l'esprit du jeu.

Dans le même temps, le joueur peut désarmer ses ennemis pour se battre, mais aussi pour les retourner contre leur utilisateur, et à de nouvelles actions spectaculaires de voir le jour. Voir Ezio empaler un garde sur sa propre hallebarde, le laisser basculer pour que la lance se fiche dans le sol et laisse retomber mollement le corps sans vie rend les combats encore plus classes et réalistes !

Les techniques d'assassinats ont aussi été étendues : la possibilité de porter deux lames facilite certains affrontement et donnent lieux à des combinaisons impressionnantes dans lesquelles Ezio semble expulser sa rage. L'assassinat depuis une cachette, depuis une position en hauteur, depuis une corniche, la lame empoisonnée, tout ceci contribue à diversifier le système.

Défensivement, Ezio peut fuir un combat plus facilement simplement en maintenant une touche enfoncée, et les cachettes sont plus diversifiées puisque ils est possible de se mêler à toute les catégories de population. Les groupes permettent de faire diversion afin de libérer un passage et laissent ainsi la possibilité de se déplacer librement tout en restant anonyme aux yeux des gardes.

Mais c'est aussi le lancer d'argent qui vient se substituer aux groupes, cette action entrainant une telle cohue que les ennemis, débordés (et souvent par terre pour ramasser les précieux florins) sont alors distraits et quittent leur poste.

À noter également que plusieurs capes sont déblocables, chacune possédant ses caractéristiques propres qui permettront de jouer avec la vigilance des gardes, certaines donnant au héros une immunité constante, d'autres informant instantanément vos ennemis de la présence d'un assassin parmi la foule.

Seul petit regret dans ce gameplay enchanteur, certains sauts se révèlent imprécis à cause d'une gestion de caméra parfois douteuse. Il arrive également que le personnage n'obéisse pas systématiquement aux commandes du joueurs dans certains endroits donnés.

Cela reste rare, mais ces courtes périodes ont de quoi faire s'arracher les cheveux au plus patient des joueurs avant que Ezio consente enfin à sauter au bon endroit ou à finalement agripper la poutre qui se situe à 10 centimètres de sa tête.

Les combats peuvent également paraitre toujours aussi simples et répétitifs, esquive, contre et final, mais les nouvelles possibilités pour achever un ennemis sont si jouissives qu'il arrive d'aller provoquer l'affrontement simplement pour voir notre assassin à l'œuvre !

Côté Gameplay, c'est un nouveau pari réussi haut la main par l'équipe d'Ubisoft Montreal, qui a intégré tellement de nouveautés au système de base du premier opus, que l'on en oublie que certains combats restent encore simples et qu'il y a quelques secondes parfois où les mouvements du joueur ne sont pas coordonnés.