Alienation : Le nouveau Housemarque est dans la place. Faites chauffer vos armes, il y a de l'alien à exterminer par paquets.
Dans les grandes lignes, Alienation propose une expérience similaire à celle de Dead Nation. En parfait twin stick shooter (avancer avec un stick, viser avec l'autre), il nous plonge dans des niveaux courts et intenses, dans lesquels des ennemis nous foncent dessus par paquet. Il convient alors de comprendre très vite le truc en gérant ses déplacements - souvent en reculant - pour ne pas finir submergé par le bestiaire hyper varié et ses munitions pour ne pas en manquer. Il faudra également apprendre à maîtriser le rechargement rapide - double-clic sur le stick droit au bon moment (comme dans Gears of War) -, même si peu adapté à une action si frénétique, et la ruée pour s'échapper en cas de coup dur. C'est d'autant plus vrai que la difficulté - trois modes au programme - destine Alienation à un public averti (attention à l'immense pic de la dernière mission). Les plus téméraires pourront même opter pour l'option mort permanente, ne leur laissant aucune marge d'erreur.
La course au scoring est ici remplacée par l'appât de l'expérience et, surtout, du loot.
Mais là où Alienation se démarque de Dead Nation, c'est dans sa dimension RPG, ce qui explique pourquoi Housemarque le voit comme un Diablo-like. Avant de commencer, il faut choisir une classe - Tank (sac à pv), Saboteur (bourrin) et Biospécialiste (soutien) - parmi trois se différenciant dans leurs compétences actives, mais se partageant le même arsenal, limitant les chances de réelles différenciations. Vous l'aurez compris, la course au scoring est ici remplacée par l'appât de l'expérience et, surtout, du loot (armes uniquement, zéro armure ou équipement annexe), celui-ci possédant un niveau de rareté et pouvant être amélioré ou modifié. C'est le côté addictif d'Alienation.
Toutefois, il faut bien reconnaître que le twin stick shooter de Housemarque n'offre que peu de latitude de progression. Déjà parce qu'elle est très vite limitée, ensuite parce qu'elle est d'une lenteur assez déconcertante. Même en enclenchant la difficulté plus élevée (boost d'XP au menu), vous ne finirez pas l'aventure au niveau maximum... Le farming est donc à proscrire, et si vous butez sur une mission, il va falloir compter sur la chance pour le loot ou profiter de la possibilité de jouer jusqu'à quatre en drop-in drop-out en comptant sur l'aide d'autres joueurs (zéro lag, zéro problème de matchmaking à déplorer).
De toute façon, Alienation est bien plus fun à plusieurs et il est dommage que le coop local ne soit pas de la partie au lancement. Côté durée de vie, il vous en demandera 4/5 heures pour l'aventure principale. La replay value est assuré par un reset des missions principales avec défi à la hausse et déblocage de contrats façon Destiny (tuer X ennemis avec telle arme).
Commenter 1 commentaire
Après perso je m'amuse beaucoup sur le jeu à 4 c'est de ces bordel sur la map avec des effets, explosion tirs, partout c'est trop beau et juissif. Il y a une grande amélioration de ce côté par rapport à Dead Nation. Les classes apportent beaucoup. Ils devraient rajouté le pouvoir de voir les classes quand on rejoint une party parce que la c'est à l'aveugle.
Et gros dommage pour le coop local manquant, heureusement qu'ils vont le rajouté avec un patch.