TEST - Alien: Isolation - Dans votre salon, personne ne vous entendra crier

Point de vue intelligence artificielle, l'Alien est, sans surprise, le mieux loti de toutes les entités sévissant à Sevastopol. C'est sans doute une volonté de la part de The Creative Assembly de baisser celle des autres pour nous faire comprendre ô combien la pression est forte quand le Xenormorph a décidé de nous tuer. Une chose qu'il fait d'ailleurs plutôt bien puisqu'il suffit d'un seul coup pour passer de vie à trépas. Cela vient ajouter de la tension aux débats, une tension qui se voit renforcée par des points de sauvegarde à l'ancienne (attention, ils mettent du temps à s'activer) ou encore des portes qui aiment à prendre quelques secondes avant de s'ouvrir sur un « paradis » temporaire, à l'abri du Diable.

Entre 15 et 20 heures selon votre manière d'appréhender une tâche ardue.

Vous l'aurez compris, c'est un défi de taille qui vous attend dans Alien: Isolation, le quasi mythe de David contre Goliath avec une manette dans les mains. Et Dieu sait qu'il dure ledit défi, quitte à s'inscrire dans une certaine routine. Pour venir à bout des dix-huit chapitres, comptez entre 15 et 20 heures selon votre manière d'appréhender une tâche ardue, qui paraîtra parfois impossible à certains moments. Ensuite, il y a plein de collectibles à ramasser pour qui veut explorer davantage, à ses risques et périls.

Pour pousser le vice encore plus loin, The Creative Assembly a également accouché d'un mode Survie qu'il est préférable de commencer après avoir terminé la campagne principale. Concrètement, il s'agit de petits scénarii dans lesquels il faut remporter le maximum de points en accomplissant des objectifs dans un espace hostile. La finalité ? Faire mieux que ses potes, ce qui sous-entend crier moins fort quand l'Alien vous éviscère par derrière...