DOSSIER - Gears of War 4 - Morceaux choisis de notre rencontre avec le studio The Coalition à Vancouver (CA)
par Arnaud H. , Eric de Brocart , Arnaud H.Rien à dire, en ce qui concerne sa réalisation et son gameplay, Gears of War 4 est l'archétype du blockbuster solide et bien fignolé. Et si tel est le cas, c'est que chez The Coalition, il y a une équipe solide qui sait ce qu'elle fait.
Gears of War 4 est une réussite d'autant plus méritoire que, hormis quatre hombres qui avaient œuvré sur les trois précédents opus du temps où la série était signée Epic Games, aucun membre de l'actuelle team de développement, n'avait jamais travaillé sur un Gears of War. Petits morceaux choisis de nos interviews de Rod Fergusson, Matt Searcy, Jonathan Taylor et Chuck Osieja, respectivement big boss, lead campaign & story designer, responsable du multijoueur et directeur créatif du studio The Coalition.
Sur les débuts d'une nouvelle ère
« J'arrivais dans un studio où personne n'avait jamais travaillé sur un Gears et il fallait tout changer en termes de technologie, passer à un nouvel Unreal Engine, s'adapter à l'architecture de la Xbox One après avoir développé sur 360, et, en l'espace de deux ans et demi, partir de rien et bâtir un jeu sur la base d'une nouvelle technologie, inventer une nouvelle campagne et une toute nouvelle histoire, un nouveau versus, un nouveau mode Horde... (Rod Fergusson) »
« Dans le premier Gears of War, il y a ce côté très infiltration derrière les lignes ennemies, d'une escouade qui avance dans le noir, et nous voulions de nouveau prendre cette direction. Certaines des décisions que nous avons prises concernant l'histoire, comme de situer l'action sur une tranche de 24 heures, avec une longue nuit à passer, tout ça c'était intentionnel. Nous voulions faire ressentir la tension, le mystère, un petit peu de ce sentiment de menace imminente qui plane dans l'air, enfin autant que faire se peut quand l'histoire met en scène des gaillards qui ont des gros flingues avec une tronçonneuse embarquée. Nous voulions puiser pour retrouver ce feeling propre à Gears of War, peut-être pas tel quel, mais d'une façon qui s'en rapproche. Retrouver ce feeling de la première fois.
Mais s'il y a une bonne chose quand vous décidez de situer l'action 25 ans après les évènements des premiers jeux, c'est que ça permet de présenter une nouvelle histoire, de nouveaux protagonistes, et découvrir des choses pour la première fois, sans craindre de prendre l'histoire en cours de route. Mais il y a des réminiscences du passé disséminées çà et là. En tant que fan de Gears, il y a des tonnes de trucs que nous sommes contents de trouver au long de l'aventure.(Matt Searcy) »
« Comme Gears of War 4 marque le commencement d'une nouvelle saga, il était impératif pour nous que la série parte vers une autre direction, et donc qu'il ne soit pas nécessaire d'avoir joué aux trois volets précédents si nous ne les connaissions pas avant. Alors oui, les nouveaux venus passeront forcément à côté d'une touche de fan-service - retrouver Marcus n'aura pas le même impact si nous n'avons jamais joué aux trois premiers épisodes -, mais ce ne sera pas non plus une perte et de savoir que c'est juste le père de J.D (le personnage central de Gears of War 4) n'empêchera pas l'immersion. (Rod Fergusson) »
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