Notre visite au TGS Ohanami en images, et en vidéos, sans oublier le carnet de bord de notre aventure qui fut épique !
Angelk - Madame MaGiXieN - a donc tenu un petit carnet de bord de notre aventure en contrée toulousaine. Nous avons décidé de le publier pour vous en faire profiter et, cette fois, comme vous allez le lire, c'est le côté off qui a la vedette. Il a été écrit au fur et à mesure des différentes journées et nous l'avons laissé en l'état. Seules quelques notes de la rédaction (NDLR) ont été ajoutées sur certains passages pour clarifier ou apporter une information qui manquait au moment de l'écriture du carnet.
À la veille de l'ouverture du TGS Ohanami, l'équipe de Mediagen prend la route pour Toulouse. En chemin, tout le monde trouve qu'il y a une odeur d'essence, mais sans s'alarmer plus que cela. À Martigues, tandis que nous attendons Plic, alias kabuto_rider, sur le parking du Mc Donald's local, rien ne va plus. Tout à coup, le drame se dessine devant nous, enfin dessous plutôt, la voiture a une fuite d'essence. Cela risque de compromettre le week-end.
Une fuite qui nous bloque juste devant un panneau STOP. Humour noir du soir, bonsoir.
Pour information, la voiture, en prévision du trajet, avait été laissée, juste avant le départ, en révision chez Feu Vert. Au moment où j'écris ces lignes, nous nous demandons si les mécaniciens de l'enseigne ont fait une boulette ou si la poisse nous est tombée dessus sans rapport avec leur intervention. Une envie de meurtre commence à naître en nous. Il n'est pas loin de 22 heures, nous sommes coincés à de longues heures de notre but et nous venions juste de confirmer notre arrivée à l'hôtel 5 minutes avant de constater la panne.
Un appel à l'assistance nous permet de savoir que d'ici moins d'une heure, une dépanneuse va arriver. Que faire d'autre, à part attendre ? Rien. Je tape ce journal, tandis que kabuto_rider et MaGiXieN tournent et s'occupent comme ils peuvent et rien ne va plus : MaGiXieN n'arrête pas de tout photographier avec son D800 (panneau de circulation, enseigne de restaurant, poubelle, moi, tout y passe) et kabuto_rider ne sait plus qui il est, les effluves d'essence semblant avoir rempli leur office... Au secours !
Plic appelle Ploc¨(Saint Pitch) pour tout lui raconter.
C'est donc une petite heure plus tard que la dépanneuse arrive enfin. Le garagiste est fort sympathique et comprend que nous aimerions repartir au plus vite. Du coup, il jette un coup d'œil et il sort du moteur un gros essuie-tout en papier imbibé de carburant. Cela sent le gaz, cette histoire, si je puis me permettre. Après analyse rapide, il voit que c'est le filtre à gasoil (neuf et installé quatre heures plus tôt) qui fuit. En clair, pour résumer, nous sommes coincés à Martigues, car l'employé de chez Feu Vert (Nice Lingostière) avait la tête ailleurs. Il a oublié de mettre le joint d'étanchéité du filtre et il a, en prime, aussi oublié le papier qui s'est imbibé et aurait pu mettre le feu à la voiture. Si vous devez faire réviser votre voiture, évitez donc ce garage qui héberge, au moins, un incompétent dangereux.
Un "petit oubli" dans le moteur... sans compter le pire, le joint du filtre gasoil.
Pendant que MaGiXieN et le dépanneur tentent de trouver une solution de fortune qui permettrait de faire repartir, sans risques, la voiture, kabuto_rider se laisse aller à ses penchants naturels et une caméra de surveillance à d'ailleurs immortalisé une drôle de scène :
hum, hum, no comment !
Bref, une fois l'état des lieux fait et compris l'incompétence de celui qui a pris en main la révision de la voiture, il est temps de se poser la question : que faire ? Il est maintenant minuit et aucune voiture de location n'est récupérable à cette heure-là. Il est tout aussi impossible de continuer sans prendre le risque de partir en fumée donc une seule solution raisonnable se profile : abandonner l'idée de monter vers Toulouse et se faire emmener dans un hôtel en attendant le lendemain matin. Vœu exaucé par l'assistance qui nous en trouve un et cherchera, dès 6 heures du matin, une voiture pour que nous puissions partir sur Toulouse. Nous serons en retard, mais c'est mieux que de ne pas y aller du tout.
Nous voilà donc en attente d'un taxi et nous nous sommes réfugiés sur la terrasse du fast-food. Le quartier n'est pas des plus calmes, et de nombreux kékés à la voiture trafiquée sont en train de se réunir sur le parking mitoyen. Des moteurs vrombissent, des pneus crissent, les sonos rivalisent de basses survitaminées, bref, les fangios du week-end se préparent à une course urbaine. En d'autres circonstances, cela aurait été sympathique d'aller voir de plus près, mais là, notre agacement envers tout ce qui touche, de près ou de loin, à de la mécanique automobile nous hérisse le poil. Le taxi arrive enfin, 45 minutes plus tard, et nous voilà partis vers notre lieu de repos bien mérité.
Adieu voiture... À bientôt !
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@ angelk si tu passe par la un jour sache que j’adore tes carnet de bord, il sont originale et sympas a lire. Cela veut dire continuer comme ça