Nous avons pu jouer à F1 2013 à Cologne.
Comme vous le savez sûrement, la principale nouveauté dans F1 2013 sera l'ajout du mode F1 Classics, nous permettant enfin d'incarner les pilotes légendaires de la discipline à travers des circuits d'hier et d'aujourd'hui. À la gamescom 2013 nous avons eu droit de prendre la manette et de nous lancer sur le circuit de notre choix. Tout d'abord, petite phase de rodage sur la saison actuelle, avec un Romain Grosjean en pleine forme dans sa Renault Lotus. Après une mise en condition dans les stands, où depuis notre cockpit nous pouvons effectuer les dernières mises au point sur notre véhicule avec de nombreux réglages, nous sommes lancés de manière très dynamique sur le circuit, avec néanmoins un fondu à la sortie de la piste des stands pour rejoindre automatiquement la ligne de départ.
Concrètement, les améliorations au niveau de la maniabilité sont minimes, et ne se ressentent que très peu. Seuls vos réglages et votre niveau de difficulté influent réellement sur la prise en main, avec un gameplay qui peut radicalement passer de l'arcade à la simulation, suivant les paramètres déterminés. En revanche, au niveau du système de collision, frotter ses pneus avec un pilote, rentrer en contact latéralement, ou même percuter un pilote pile par derrière ne changera que rarement la trajectoire de notre bolide, seuls les chocs violents ou répétés pouvant retourner l'opposant. Mais après tout, la Formule 1 n'est pas là pour se la jouer Burnout, alors pourquoi pas. En cas de problème, un système de flashback nous permet même de nous rattraper, preuve que l'accent est mis sur la conduite face aux circuits et non face aux adversaires. D'ailleurs, un tracé idéal avec des flèches plus ou moins vertes ou rouges nous donne des indications en temps réel sur notre vitesse à adopter, avec aussi la possibilité d'activer un freinage automatique pour les débutants.
Visuellement, les dégâts sont presque inexistants, et ce même lors des gros chocs. Usure des pneus, étincelles, luminosité au poil, textures propres, animations dans le cockpit, décors bien animés, tous les autres arguments sont en revanche bien là. Petit plus, il sera désormais possible de sauvegarder sa partie en plein grand prix, pour pourquoi pas arrêter sa longue course pour la reprendre plus tard.
Pour ce qui est du mode F1 Classics, il possède quelques caractéristiques qui lui sont propres. Filtre graphique jaunâtre ou gris pour imiter l'affichage télévisé des années 80 ou 90 (à croire que le monde était plus jaune ou plus gris à l'époque), physique propre, animations dans le cockpit différentes, les points forts pour montrer l'originalité du gameplay dans ces conditions sont bien là, les points faibles aussi. En n'ayant que le contenu des années 80, offert dans toutes les versions du jeu, et donc sans le contenu des années 90 exclusif à l'édition Classics, vous n'aurez accès qu'à dix pilotes, pour des courses... à dix. D'ailleurs, sachez que l'édition standard sera vendue au prix conseillé de 59,99 €, contre 69,99 € pour l'édition Classics, avec cependant la possibilité d'acheter le contenu des années 90 contre 7,99 € pour les pilotes, et la même chose pour les deux circuits. Nous avons également pu interviewer deux des créateurs du jeu, pour des informations exclusives qui arriveront en temps et en heure.
