PREVIEW - Battlefield 4 : nos dernières premières impressions ?

Alors que la bêta multijoueur était disponible aujourd'hui, Battlefield 4 s'est livré à nous dans d'autres conditions. Nos rédacteurs ont été conviés par EA à essayer une nouvelle fois (lire nos impressions sur PC et nos impressions sur PS4) le titre. Alors que bon nombre de nos collègues sont repartis bredouilles en raison de problèmes techniques, notre chance légendaire nous a permis de poser nos mains sur la version Xbox One du FPS tant attendu. Nous n'aurons certainement pas d'autres occasions d'essayer le jeu avant le test complet qui arrivera d'ici la fin du mois.

Avant cela, nous avons eu droit à une démonstration hands-off en salle de cinéma du mode solo sur un niveau baptisé Angry Sea. Pour mémoire, BF4 pousse le joueur à incarner le membre d'une escouade américaine réalisant des missions secrètes en territoire ennemi. Ce que le héros ne sait pas en revanche, c'est que ces missions ont des enjeux qui le dépassent totalement.

Jeté dans l'action à bord d'un porte-avion américain attaqué par un ennemi inconnu, nous avons immédiatement la terrible impression d'être présents sur le champ de bataille. Explosion, fumée, étincelles, du bruit, du flou, tout bouge... C'est une véritable cacophonie, les balles sifflent à droite et à gauche et nous avons à peine le temps de reprendre nos esprits et de situer la scène que tous les opposants sont déjà étendus à terre. Pas le temps de rêvasser, la démo avance, tout s'enchaine parfaitement et s'il est de plus en plus facile de se repérer, l'action bat encore son plein, le bateau tangue, les explosions ouvrent des brèches, des ennemis surgissent à chaque coin de couloir, de quoi se sentir réellement impliqué dans cette guerre. Jusqu'à la fin de la présentation, les séquences dignes de grandes productions hollywoodiennes s'enchaînent, de quoi en prendre plein les yeux, et les oreilles puisque la bande-son n'est pas en reste non plus. Arrive alors un passage en hors-bord endiablé qui donnerait presque le mal de mer tant il est dynamique. Le final laisse un goût un peu dirigiste, mais tellement bon qu'il est tout pardonné.

Mais Battlefield, c'est avant tout 25 millions de joueurs actifs en multi, il est donc temps de se diriger vers les Xbox One. Dans cette session, nous avons eu l'occasion de jouer à 9 contre 9 sur Zavod311, une carte se déroulant dans une fabrique de tanks abandonnée en Russie en mode Domination. Pour les non-initiés, le but est de capturer des points (trois sont répartis sur la map) et de les tenir le plus longtemps possible pour faire baisser le score de l'ennemi à zéro. Ici, pas dé véhicule, pas de fioritures, juste l'infanterie se regardant droit dans les yeux.

Tout d'abord graphiquement, il faut avouer que la claque est largement moins magistrale que la présentation précédente. Le décor est beau, il n'y a aucun doute là dessus, mais la différence avec la version PC est visible... Un peu d'aliasing par-ci, un peu de blur par-là... Moins tape-à-l'œil, cette version n'en reste pas moins magnifique à regarder pour ceux qui ont l'habitude de Battlefield 3 sur PS3 et Xbox 360.

Comme promise, la carte est pêchue, les rencontres se font rapidement et il n'est pas besoin de tourner en rond pour trouver un frag à ajouter à sa liste. À côté de cela, les bâtiments sont de vrais gruyères, les chemins sont nombreux, de quoi satisfaire tous les types de joueurs, du sniper embusqué sur le toit au rusher fou au fusil à pompe. Au menu, quatre classes chacune dotée de son propre équipement, rien de bien nouveau de ce côté.

LEVOLUTION en revanche ne tient pas ses promesses sur cette carte. Ce système permettant de modifier drastiquement l'environnement et donc le gameplay n'a pas révolutionné la partie ici. Une porte de hangar qui explose, ouvrant un passage plus grand, voilà tout ce que nous avons pu constater comme changement. Gageons que sur des cartes plus grandes et plus diversifiées, les promesses seront tenues avec entre autres exemples donnés par l'éditeur, l'effondrement d'un building (vidéo E3), l'explosion d'un barrage et l’inondation qui s'en suit, transformant les combats en bataille navale, ou le naufrage forcé d'un navire sur une île. Dans une moindre mesure, il est également possible de couper l'électricité d'un bâtiment, un bénéfice certain pour ceux qui ont pensé à s'équiper de lunettes de vision nocturne.

Bref, rien de nouveau par rapport à nos précédentes impressions déjà très bonnes, et nous attendons désormais la version définitive du jeu pour nous forger notre avis définitif sur ce jeu qui s'annonce déjà comme un des succès de cette fin d'année.