Gouvernement : Fleur Pellerin contre le marché d'occasion vidéoludique, la ministre de la Culture soutient les DRM
par Martial Duchemin« Un jeu physique acheté dans le commerce doit être enregistré sur une plateforme éditeur pour éviter qu'il ne soit revendu ».
Quand les joueurs songent aux DRM, ils pensent forcément à l'annonce de la Xbox One par Microsoft il y a quelque temps de cela. Une machine bloquée, demandant une connexion internet obligatoire pour jouer, les amoureux de monde virtuel huaient le géant américain. Juin 2013, une journée de mobilisation contre ce système est lancée pour dire « non » au blocage des jeux d'occasion.
Fleur Pellerin, ministre de la Culture, souhaite mettre en place les DRM sur les jeux vidéo.
Un jeu physique acheté dans le commerce doit être enregistré sur une plateforme éditeur pour éviter qu'il ne soit revendu. De même, un jeu en ligne disponible sur une plateforme de distribution est lié au compte de l'utilisateur afin que ce même jeu ne puisse pas être téléchargé plusieurs fois après une première acquisition.
Les raisons ?
Dans le cadre de la lutte contre le piratage, et considérant que l'activité de revente de jeux physiques et du pluri-téléchargement des jeux en ligne est préjudiciable au développement de l'industrie et contrevient aux droits des éditeurs, les pouvoirs publics soutiennent ces initiatives.
Elle ajoute :
Après plusieurs années de mise en œuvre, force est de constater que ces mesures ont effectivement permis de changer les habitudes des consommateurs et de faire baisser considérablement le niveau de piratage des jeux vidéo. L'ensemble du secteur du jeu vidéo, et en particulier la création vidéoludique française, trouve là une protection indispensable, a fortiori dans le contexte actuel de développement du marché du jeu dématérialisé qui, bien que propice à une plus grande diversité créative, est confronté à une économie plus fragile.
Et vous, que pensez-vous de tout cela ? Exprimez-vous dans les commentaires de cet article, nous sommes tout ouïe.
Mise à jour : Fleur Pellerin a donné quelques précisions par tweet à lire ici.