Nous avons joué à Dead Space 3 pour la première fois. Qu'en avons-nous pensé ?
Dead Space 3… En voilà un jeu qui fait débat depuis quelques mois, depuis l’annonce d’un mode coopératif et quelques vidéos très orientées action en fait. Non jouable à l’E3, il l’était à gamescom 2012, afin que nous puissions prendre la température d’Isaac Clarke. Est-il devenu tellement fou qu’il a perdu tous ceux qui le soutenaient jusque-là au passage ? Possible. Ou bien, vogue-t-il vers d’autres horizons histoire de tirer sa révérence une bonne fois pour toutes ? Loin est le temps où il ne fut qu'un simple ingénieur face à des bestioles extraterrestres…
La version démo à laquelle nous nous sommes essayés était une version allongée de la présentation live faite au cours de la conférence d’Electronic Arts. Il s’agissait donc d’aller remettre en route le générateur d’une station spatiale. Après avoir enfilé sa combinaison non sans mal en défiant la gravité, Isaac était paré pour un petit voyage dans le vide intersidéral. Une fois un pied-à-terre – façon de parler -, il faisait montre de la nouvelle utilisation de son pouvoir de télékinésie sur les portes, utile quand il faut les ouvrir manuellement.
Sinon, les quelques séquences rappelaient pour beaucoup Dead Space 2, aussi bien en termes d’ambiance (flippante, délétère, façon Alien) que de grand spectacle (cela explose de partout, Isaac est chahuté de toutes parts). Sur ce point précis, il y a de quoi être rassuré, étant donné que l’aspect survival SF semble être toujours de mise. Toutefois, il conviendra de vérifier dans quelle mesure il est respecté et, plus important, quelle place il tient dans l’histoire. Dans tous les cas, les Necromorph, eux, ont bel et bien évolué. Et pas qu’esthétiquement. Leur comportement apparaît plus féroce et plus réfléchi, tandis que les Feeders, les nouveaux venus, risquent d'accoucher d'un bon bain de sueur froide (pendant l'affrontement, ils sont capables de se transformer pour devenir plus dangereux).
Passons maintenant au craft, un élément annoncé il y a peu et qui confirme plus ou moins ce que nous craignons tous de Dead Space 3. C’est une évolution de l’atelier de modification des armes, étant donné que nous allons pouvoir en fabriquer, à foison. Les composantes des créations sont nombreuses, réparties par catégorie (le cadre, le bas, le haut, l’accessoire haut, l’accessoire, le circuit d’amélioration), ce qui préfigure une multitude d’assemblages possibles. Bien entendu, vous pourrez voir en temps réel ce que le résultat final donne dans les compartiments dégâts, temps de recharge, capacité et vitesse de tir, de manière à pouvoir jauger en fonction des éléments à votre disposition.
En conclusion, ce premier rendez-vous avec Dead Space 3 est mi-figue mi-raisin. Le craft est une bonne idée en soi, mais la puissance de l’arsenal que le joueur peut en tirer semble trop importante. Qui dit puissance, dit très souvent action. Isaac Clarke est mort, vive Isaac Clarke ?