Maintenant que les PlayStation 5 et Xbox Series X et S sont là, remémorons-nous les jeux de la génération précédente.
Même si la nouvelle génération de consoles est de sortie, mon backlog est tellement immense qu’il m’est bien difficile de mettre un point final à cette 8e génération pour le moment, et c’est tant mieux. Voici tout de même quelques jeux qui m’ont marqué et accompagné ces dernières années, que je recommande ou qui ont pour moi tout simplement marqué le paysage vidéoludique.
- NieR: Automata (PlatinumGames, 2017) :
À son annonce, qui fut une sacrée surprise, je connaissais Nier sans avoir eu la chance d’y toucher, et par extension la licence Drakengard. J’ai rapidement accroché au fil des présentations et la démo sur le PSS est venue enfoncer le clou tellement le gameplay proposé par PlatinumGames fonctionne à merveille. Je n’imaginais alors pas la belle histoire d’amour qui se profilait. Yoko Taro a fait fort avec un scénario bien profond mettant en scène des personnages attachants et humains, un comble vu leur nature, des lieux entre désolation et contemplation, le tout sublimé par la bande-son de Keiichi Okabe, dont quelques notes suffisent à instantanément me faire replonger dans mes souvenirs, sans parler des douces voix d’Emi Evans et J'Nique Nicole. Un jeu qui m’aura profondément marqué.
- Hollow Knight (Team Cherry, 2017) :
Je l’ai découvert bien après que la presse et le public en ont fait les louanges et c’est sa direction artistique à tomber qui m’a instantanément convaincu. Ajoutez à cela qu’il s’agit d’un Metroidvania, un genre que j’affectionne, et ce coup de cœur était l’évidence même. Pas de narration frontale ici, c’est par l’exploration que le monde d’Hallownest livre petit à petit ses secrets et tisse son lore. L’expérience de jeu est digne d’un Souls-like, avec des moments de die & retry parfois bien frustrants même en ayant compris les patterns ennemis ou modalités d’accès à une zone, mais d’autant plus gratifiants une fois surmontés. Il me reste d’ailleurs toujours les DLC à compléter en attendant l’arrivée de Silksong...
- God of War (Santa Monica Studio, 2018) :
Mon premier contact avec la licence remonte à l’épisode PSP Chain of Olympus, avant de se prolonger avec la démo du III, mais c’est seulement avant l’arrivée d’Ascension que je me suis enchaîné l’intégralité de la saga de ce désormais bon vieux Kratos en prenant un sacré plaisir. Mes attentes quant à son retour étaient donc élevées, alors imaginez-vous ma joie lorsque j’ai eu la chance de découvrir le début de ce renouveau nordique en la présence de Cory Barlog à Paris ! Une sacrée claque que la version commerciale n’a fait qu’accentuer. J’en suis même venu à me prendre la PS4 Pro collector sortie pour l’occasion, c’est dire. Entre le plan séquence démontrant la maîtrise technique du studio, le gameplay réinventé avec une plus grande part d’exploration et le scénario mettant en scène la relation poignante entre Kratos et son fils Atreus, c’est un véritable incontournable. En plus, la communication a été exemplaire en ne gâchant pas ce qui a été pour moi un moment vraiment intense en tant que fan de la licence. J’attends désormais la venue du Ragnarök en espérant reprendre une baffe divine du même calibre.
- Destiny 2 (Bungie, 2017) :
Je t’aime, moi non plus. C’est de cette manière que je pourrais décrire ma relation avec ce FPS se qualifiant de MMO sur lequel j’ai passé plus de 1000 heures depuis son lancement. J’adore son gunplay et son lore, ses graphismes arrivent toujours à m’en mettre plein la vue, j’ai sans cesse envie d’y revenir même lorsque le contenu n’est pas spécialement attirant et j’arrive à supporter son PvP totalement déséquilibré en y prenant même du plaisir, mais les décisions de Bungie ont souvent de quoi m’agacer, le sunset et la suppression de contenu en ligne de mire pour parler des plus récentes et frappantes. Malgré tout ce qui peut lui être reproché, Destiny 2 est assez unique sur le marché et mérite d’être essayé.
- Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde (ArtePiazza, 2016) :
L’Europe n’avait jamais eu droit au jeu d’origine sorti sur PlayStation, ce remake 3DS a donc été pour certains une totale découverte, et j’en fais partie. J’ai toujours apprécié la succession de petites aventures locales formant une grande fresque épique dans la plupart des autres épisodes de Dragon Quest et cet épisode rajoute en plus des voyages temporels très bien pensés. Se prendre d’affection pour des personnages du passé et voir le reflet des actions des héros à leur retour au présent a ce côté à la fois triste et grisant, sans parler du système de pièces reconstituant petit à petit la map en débloquant les îles. Même après une centaine d’heures de jeu, l’envie d’y revenir était présente. Clairement, c’est un indispensable de la ludothèque de l’ancienne console de Nintendo.
- Radiant Historia : Perfect Chronology (Atlus, 2018) :
Autre titre jouant sur la temporalité auquel l’Europe n’avait jamais eu droit jusqu’à ce remake (ou portage amélioré, c’est selon), Radiant Historia a tout pour contenter les fans de Chrono Trigger. Adorant les jeux de rôle au tour par tour, j’ai particulièrement apprécié la dimension tactique adoptée par le jeu d’Atlus, qui est partie prenante de son charme, avec une difficulté bien présente. Quant à sa progression, elle nous fait effectuer bien des allers-retours entre les deux timelines proposées, déroulant un scénario très bien ficelé et dont les liens de cause à effet ne sont pas toujours évidents à cerner de prime abord. En revanche, il ne faut pas être rebuté par l’anglais, puisqu’aucune localisation dans notre langue n’est présente, dommage.
- Assassin’s Creed Unity (Ubisoft, 2014) :
Mon amour pour la licence Assassin’s Creed remonte à près d’une décennie désormais et j’aurais évidemment pu citer Odyssey ou Valhalla pour la nouvelle recette Action-RPG, mais mon choix s’est ici porté sur Unity. Pour quelles raisons ? Souvenez-vous du « next gen starts here » des trailers. Eh bien, c’est littéralement cette impression de nouvelle génération que j’ai alors eue en y jouant quelques mois après sa sortie, une fois bien des bugs résolus et le temps de terminer Rogue au préalable. Le parkour de cet épisode reste pour moi le meilleur à ce jour, couplé à des graphismes orientés vers le photoréalisme qui rendent toujours aussi bien à l’heure actuelle. L’équipe d’Alex Amancio avait peut-être eu les yeux plus gros que le ventre, et certainement pas assez de temps de développement, mais jamais un Assassin’s Creed n’a été aussi vivant avec ses foules bien denses. Et en plus, il osait la nouveauté en proposant des missions en coopération en lieu et place du multijoueur depuis disparu, ainsi que les Failles permettant de voir la ville de Paris à différentes époques. Ses déboires ont également permis à Ubisoft de se remettre en question sur l’annualisation et de réintégrer un personnage dans le Présent pour remplacer Desmond. Même s’il me laisse un peu d’amertume en bouche, il m’aura sacrément bien marqué.
- Uncharted 4 (Naughty Dog, 2016) :
Je me suis mis tardivement à jouer aux aventures de Nate en enchaînant les trois premiers épisodes au cours de la génération, même si mon premier contact manette en mains remonte à la démo multijoueur du 3, dont le gameplay m’avait fait forte impression à l’époque. C’est donc avec grand plaisir que j’ai savouré chaque minute de cette nouvelle chasse au trésor intense sur le thème de la piraterie et quelle claque ce fut. Les zones plus ouvertes voire en semi open world ont vraiment donné un nouveau souffle à la licence tout en conservant ce côté film d’action à la Indiana Jones que j’affectionne tant. En revanche, je n’ai toujours pas eu l’envie d’essayer son multi, mais il n’est pas encore trop tard.
- Wolfenstein: The New Order (MachineGames, 2014) :
Le début de la génération a signé mon premier contact avec Blazko le Barjo dans cette réinvention de la licence par MachineGames et j’ai littéralement adoré cet univers uchronique. En plus d’être un excellent FPS dans lequel on bute du nazi à tour de bras, j’ai particulièrement aimé la structure narrative et les relations entre personnages, notamment ceux de notre hub de résistants à visiter entre chaque mission. Un bon défouloir que j’ai de suite complété avec sa préquelle The Old Blood sur fond de zombies et qui m’a indirectement mené à m’intéresser à The Man in the High Castle. Il faudrait que je prenne le temps de lancer The New Colossus un de ces jours...
- Horizon: Zero Dawn (Guerrilla Games, 2017) :
Pas particulièrement fan des Killzone, j’ai accroché dès l’annonce à l’univers post-post-apocalyptique proposé par Guerrilla et son héroïne Aloy, qui me faisait alors penser à Enslaved: Odyssey to the West. Les similitudes de gameplay avec Assassin’s Creed ont aussi bien aidé. Graphiquement impeccable, ce monde ouvert est un réel plaisir à explorer et l’histoire narrée donne envie d’avancer pour en apprendre davantage. Si sa suite Forbidden West est à minima aussi réussie, ça promet !
Clint008 Rédacteur - Testeur |
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- FF7R
- Until Dawn
- FF15
- God of War
- The Last of us 2
- GTA 5
- Farming Simulator 19 (je ne pensais pas que c'était aussi bien XD)
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Après j'avoue que sur cette gén, je n'en ai pas fait beaucoup :/ contrairement à la PS3 ou avant dont les noms de jeux me sautent au visage.
- Red dead redemption 2
- Gravity rush 2
- The last guardian
- The last of us 2
- Final fantasy XV
- Muramasa rebirth (la Vita mérite que je cite un jeu XD)
- Guilty gear Xrd
- Nier automata
- God of war
-Bloodborne
J’ai d’autres jeux que je pourrai citer, mais bon il faut savoir s’arrêter à un moment XD
Et vu que je suis moi-même un peu old school, j'suis content de voir streets of rage 4 et GunGore&Cannolli.