Nouveau rebond dans l'affaire Patrice Désilets et Ubisoft.
Patrice Désilets passe à l'attaque et demande des dédommagements à Ubisoft pour tous les dommages causés.
Patrice Désilets est une figure connue dans le monde vidéoludique, en partie en tant que créateur du premier Assassin's Creed. En juin 2010, il décida de quitter Ubisoft Montréal et alla proposer ses services à THQ Montréal. Toutefois, ce dernier studio ferma ses portes récemment et vendit toutes ses licences à différents éditeurs, l'ironie voulu que le projet sur lequel travaillait M. Désilets, 1666: Amsterdam, se retrouve dans les mains d'Ubisoft Montréal...
De ce fait, M. Désilets et une partie de son équipe sont revenus au studio français, mais il a rapidement été remercié et reconduit comme un malpropre à la porte sans même pouvoir récupérer ses affaires. De là, une guerre a été déclarée entre les deux parties (lire par ailleurs) et notre ami ne compte pas se laisser faire. Il attaque en justice la compagnie pour pas moins de 400 000 dollars de dommages et intérêts.
- Remboursement de tous ses frais depuis le 7 mai 2013 (35 000 $) ;
- Frais de départ 250 000 $ ;
- Continuité de l'assurance jusqu'au 6 mai 2014 ;
- Frais de transferts et de recherche d'emploi pour 25 000 $ ;
- Préjudices d'un montant de 100 000 $ suite à la mauvaise communication de la résiliation de son contrat (et avoir insinué qu'il était parti de son plein gré).
Autre point qui fait mal à M. Désilets, c'est que l'éditeur a mis en pause 1666: Amsterdam, empêchant complètement l'utilisation de son travail, et de ce fait, il ne peut absolument rien récupérer pour le moment... L'affaire est donc dans les mains de la justice canadienne.