Un allié de poids.
Souvenez-vous, au début du mois de mai, un tribunal allemand avait déclaré que Microsoft utilisait sans accord des brevets de Motorola avec deux de ses produits phares, Windows 7 et la Xbox 360, et que ces produits devraient être retirés du marché. Mais la cour de justice américaine a ordonné à Motorola de ne pas tenir compte du verdict en attendant que la cour américaine se prononce.
Puis, l'affaire a repris son cours récemment avec la recommandation d'un juge de l'International Trade Commission qui a invité la cour à interdire les importations des Xbox 360 Slim 250 Go et 4 Go sur le sol américain, mais aussi leur vente.
Enfin, la cour de l'International Trade Commission doit se réunir à la fin août pour statuer sur le sort de la Xbox 360 aux États-Unis. Mais dans cette lutte acharnée de Motorola qui souhaite obtenir réparation pour le viol de nombre de ses brevets, Activision vient s'associer à IBM et Cisco qui auraient beaucoup à perdre si la console de Microsoft se retrouvait bannie de son territoire. L'éditeur a soumis une lettre à la cour de l'International Trade Commission qui explique sa position dans cette affaire :
Étant l'un des plus gros éditeurs de jeux vidéo des Etats-Unis, Activision a dépensé et continue à dépenser des ressources considérables pour développer des jeux et des accessoires spécialement conçus pour fonctionner sur la console de jeu Xbox 360.
L'International Trade Commission doit examiner l'ensembles des éléments portés au dossier et notamment les décisions du justice et émettra un jugement définitif quand à une interdiction de vente et d'importation de la Xbox 360 des le 23 août prochain. XboxGen vous tiendra informés de sa décision.