No, we can't...
C'est certainement l'un des procès les plus coûteux de l'histoire... et peut-être aussi le plus déchaîné. Effectivement, c'est une véritable guerre que les deux multinationales se livrent aujourd'hui. La récompense mise en jeu ? L'utilisation de quelques brevets appartenant apparemment au géant Motorola. Microsoft est aujourd'hui effectivement accusée d'utiliser la technologie appelée ActiveSync dans plusieurs de ses produits tels que Windows 7, Internet Explorer, Windows Media Player, mais aussi notre chère Xbox 360 S.
En avril dernier, le juge David Shaw avait finalement rendu son jugement et condamné la firme de Redmond a s'abstenir de vendre les consoles Xbox 360 Slim sur le territoire américain, et lui a également interdit d'importer d'autres consoles de Chine (rappelons que les bêtes en question sont majoritairement assemblées là-bas), ainsi que demandé de reverser 7% de la valeur de tous les systèmes invendus restants dans les magasins américains.
Mais la lourde peine ne serait appliquée que si, et seulement si, les deux firmes n'arriveraient pas à trouver un accord à l'amiable (si appeler la chose ainsi est possible). Motorola Mobility a donc réclamé 2,25% sur chaque vente de Xbox, et 0,50 $ par copie de Windows, qui utilisent sa technologie brevetée. Affirmant que tout cela se chiffrerait à pas moins de 4 milliards par an pour couvrir les coûts de licence, Microsoft annonce aujourd'hui refuser l'offre.
Une prise de position qui peut se révéler très dangereuse, puisque si l'ITC (l'International Trade Commission) ne modifie pas, ou ne refuse pas, la condamnation proclamée, il ne restera au géant américain qu'une seule et ultime chance pour se sauver : Barack Obama. Non ce n'est pas une blague, puisque le président des États-Unis aura en effet 60 jours pour examiner le cas, et proclamer la décision finale. Alors, yes, Microsoft can ?