Trials Fusion : C'est fou, fou, fou !
"Welcome to the future..." D'emblée, Trials Fusion donne le ton, bien que "Welcome to the jungle..." soit plus approprié au vu du challenge. Nous voici plongés dans une atmosphère futuriste, au sein de laquelle la discipline du trial semble être une échappatoire, tandis que les décors, tantôt naturels, tantôt urbains, s'effondrent. Cela donne un cachet indéniable au titre de RedLynx, sachant que certains choix sont volontairement grotesques pour prêter à sourire. En guise d'exemple, nous citerons ce running-gag consistant à nous faire mourir à la fin de chaque parcours. Une séquence d'autant plus drôle que le joueur aura tout fait pour ne pas passer de vie à trépas quelques secondes auparavant. Une vraie simulation de kamikaze...
Une certaine forme d'empathie pour le joyeux pantin qui finira comme un robot de crash test : six pieds sous terre.
Graphiquement, Trials Fusion est joli et repose sur une 2,5D détaillée et multipliant les effets en arrière-plan pour donner vie aux environnements (météo, destruction, etc.). Le rendu visuel, en 1080p sur PlayStation 4 là où la Xbox One doit se contenter du 900p (ce qui ne change pas grand-chose, il faut bien se l'avouer), profite également d'un framerate à 60 fps hyper stable. L'absence de ralentissements pour un jeu aussi exigeant était une condition sine qua non pour obtenir une expérience fonctionnant du tonnerre. Les développeurs y sont parvenus et c'est un véritable plaisir d'enfourcher sa moto - ou son quad - pour s'adonner au trial. Seul hic au tableau ? Un chargement des textures un peu tardif - quelques micro-secondes - si vous décidez de redémarrer un tracé depuis le tout début ou encore quelques détails qui apparaissent au dernier moment dans le background. Rien de bien méchant.
Côtés sons, RedLynx a mis le paquet pour reproduire au mieux les bruits des engins, avec des mélodies assez dynamiques derrière pour assurer le spectacle. À cela, il faut ajouter les cris qu'émet notre cascadeur improvisé à la vue de l'étendue du défi qui l'attend. En ressort une certaine forme d'empathie pour le joyeux pantin qui finira comme un robot de crash test : six pieds sous terre.
Pour rester dans l'habillage, le studio a pensé à implémenter tout un tas d'outils pour personnaliser son bolide et son pilote, à débloquer en engrangeant de l'expérience puis à acheter dans une boutique dédiée. Pour le véhicule, il est possible de changer la couleur ou encore les roues. Pour le bonhomme, il y a un peu plus de fantaisie, avec des tenues aussi imprévisibles que loufoques.
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" Les développeurs ont d'ailleurs joué sur la définition selon les plateformes, afin de maintenir les 60 images par seconde de rigueur. Par conséquent, seules les versions PC et PS4 atteignent le 1080p cher à nos téléviseurs Full HD, tandis que la version Xbox One doit se contenter d'un plus modeste 900p — heureusement sans grandes conséquences visuelles pour un jeu de ce genre. La Xbox 360 est quant à elle bridée à un 600p, ce qui n'est guère étonnant compte tenu de la différence de performances qui la sépare de ses homologues de nouvelle génération."