Trials Fusion : C'est fou, fou, fou !
Le concept de Trials Fusion est simple : aller d'un point A à un point B, sans erreur sinon avec rapidité. En réalité, il épouse la discipline qui lui prête son nom, à savoir finir un parcours d'obstacles à moto sans poser le pied à terre et en un minimum de temps. En termes de gameplay, cela se traduit par une touche pour accélérer et une autre pour freiner. Mais ce n'est pas tout, car il s'agit également de gérer l'inclinaison de la moto en se penchant vers l'avant ou vers l'arrière au moyen du stick gauche. C'est précisément là où les choses se complexifient, avec tout ce que cela implique en termes de courbe d'apprentissage. Pour passer des tremplins, c'est facile. Dès lors que les éléments gênant/permettant la progression se succèdent, c'est déjà plus coton. Pour dompter la bête, il y a plusieurs programmes d'entraînement, tandis que la réussite passera automatiquement par l'échec au fur et à mesure que la difficulté s'intensifie et que la quête à la médaille d'or devienne un leitmotiv (quand celles de bronze ne suffiront plus à avancer).
Il faut apprendre à doser la vitesse et à dompter les différentes manières de surmonter les situations, qui se suivent, se répètent, se mélangent.
D'ailleurs, la difficulté est peut-être un point qui pourra en rebuter plus d'un. Si, au début, les premières étapes sont assez aisées à franchir, d'un coup, d'un seul, le challenge devient trop vite harassant, voire frustrant pour les moins patients. À partir du moment où les bases sont acquises, il faut apprendre à doser la vitesse et à dompter les différentes manières de surmonter les situations, qui se suivent, se répètent, se mélangent pour un mix de plus en plus demandeur en maîtrise et s'apparentant à un véritable rollercoaster. Pour couronner le tout, il y a la présence de défis - trois par pistes -, indispensables pour gagner davantage d'expérience. Ils sont souvent liés aux figures réalisables grâce au stick droit (les connaisseurs reconnaîtront le Superman et autres) et s'inscrivant dans les phases FMX, au challenge encore plus important que les segments normaux.
Sinon, les pistes solos à parcourir se nichent dans huit catégories différentes, leur accès étant garanti par un nombre établi de médailles. Appelées événements, elles offrent chacune une thématique propre et une durée assez honorable en solo pour qui souhaite obtenir le 100 % (bon courage). À noter qu'il existe six montures différentes, dont un quad proposant des sensations sensiblement différentes pendant que les cinq autres se départagent selon leur degré de nervosité. Tant mieux pour varier les plaisirs. Pour se motiver un peu et se transcender, RedLynx a introduit des fonctionnalités sociales, tel que des classements en ligne pour se comparer avec les amis. Pour une bonne tranche de rigolade, il y a le mode multijoueur local à quatre.
Vous croyiez en avoir terminé ? Eh bien non, car il existe un éditeur de pistes assez complet - et très rebutant - pour qui désire se mettre à la création façon LittleBigPlanet (il y a des vidéos disponibles pour appréhender l'outil) et les partager en ligne pour une rejouabilité infinie.
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" Les développeurs ont d'ailleurs joué sur la définition selon les plateformes, afin de maintenir les 60 images par seconde de rigueur. Par conséquent, seules les versions PC et PS4 atteignent le 1080p cher à nos téléviseurs Full HD, tandis que la version Xbox One doit se contenter d'un plus modeste 900p — heureusement sans grandes conséquences visuelles pour un jeu de ce genre. La Xbox 360 est quant à elle bridée à un 600p, ce qui n'est guère étonnant compte tenu de la différence de performances qui la sépare de ses homologues de nouvelle génération."